Jardin sous la neige/Version

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Jardin sous la neige/Version
Message de violet91 posté le 12-11-2012 à 20:16:51 (S | E | F)
Bonsoir à tous, amis anciens, amis nouveaux et bienvenue aux visiteurs qui s'arrêteraient.

Et voici le plus excitant, sans doute, bien qu'il soit dommage de quitter ce pub sympathique. Vous êtes bien emmitoufflés, bottés, gantés,prêts à toute éventualité ? Ne pas laisser ce pauvre Buzz à sa tragique solitude . Une petite gorgée d'eau-de-vie pour partir.
Dehors, il songeait à May : sa charmante manière de sourire, sa voix chantante, ses sifflotements , sa présence fraîche et juvénile...la proximité d'un instant . ' Ah!... Le bonheur indicible !( Verlaine ). L'éclaircie éphémère.

...Lien internet
: ' Colloque sentimental' sujet de bac ( écrit) de francais : niveau 1ère .

...C'est en titubant qu'il alla décrocher la remorque . Avec tant de hargne que les morceaux de bois partout s'éparpillèrent . Demain, il reviendrait . La voiture fut longue à démarrer. Lentement, il monta la côte, se reprochant déjà d' être descendu ainsi au village . Les traces de l'aller étaient largement recouvertes de neige gelée sur le dessus . Le moteur s'essoufflait, les roues tournaient sur place, puis un hoquet et soudain, la voiture emporta Buzz dans un profond fossé . Plunged into a ditch. Rien à attendre ici tout seul : il faudrait deux ou trois hommes pour sortir de là et encore ... Demain, il reviendrait. Il laissa là le véhicule et poursuivit à pied, sans trop de peine , car la neige ne l'atteignait qu'aux chevilles ( ankles). Contre le ciel pur, la masse obscure de la maison était impressionnante . Il se souvint alors qu'à midi, il avait remercié l'employée de maison . Rien ne pourrait lui apporter le moindre réconfort : un bon feu, un dîner qui l'attend ou mieux encore, en si périlleuses circonstances , une aimable personne qui accourt les bras ouverts à la pleine lumière de l'entrée : -' Ah! Chéri ! Tout va bien ? Je me faisais tant de souci ! ' Il arriva au portail, laissé ouvert . La neige et la nuit étoilée étaient plus rassurantes que la sinistre bâtisse. Silence total . Hush ! Tout semblait s'être tu, arrêté, comme frappé de quelque malédiction . Pourtant, il percevait une présence ...

...... ................ .............. .....
...Lien internet
--( fenêtre, please , vous regarderez après, thank you )
......... Jardin sous la neige . Version III. ................

-[...]He walked softly over the snow towards the apple trees .
Now the young one stood alone , above the steps, dwarfed no longer ; and with her branches spread , glistening white, she belonged to the spirit world, a world of fantasy and ghosts. He wanted to stand beside the little tree and touch the branches , to make certain she was still alive, that the snow had not harmed her, so that in the spring she would blossom once again.
She was almost within his reach when he stumbled and fell, his foot twisted underneath him, caught in some obstacle hidden by the snow . He tried to move his foot but it was jammed, and he knew suddenly, by the sharpness of the pain biting his ankle, that what had trapped him was the jagged split stump of the old tree he had felled that afternoon.
He leant forward on his elbows, in an attempt to drag himself along the ground, but such was his position , in falling, that his leg bent backwards, away from his foot, and every effort that he made only succeeded in imprisoning the foot still more firmly in the grip of the trunk . He felt for the ground, under the snow, but where he felt his hands touched the small broken twigs from the apple tree that had scattered there, when the tree fell , and then were covered with the falling snow . He shouted for help, knowing in his heart no one could hear.
' Let me go', he shouted, ' let me go,' as though the thing that held him there in its mercy had the power to release him, and as he shouted tears of frustration and of fear ran down his face . He would have to lie there all night, held fast in the clutch of the old apple tree. There was no hope, no escape, until they came to find him in the morning, and supposing it was then too late , that when they came he was dead , lying stiffly in the frozen snow ?
Once more, he struggled to release his foot, swearing and sobbing as he did so . It was no use . He could not move . Exhausted, he laid his head upon his arms, and wept . He sank deeper, ever deeper in the snow, and when a stray piece of brushwood , cold and wet, touched his lips, it was like a hand, hesitant and timid feeling its way towards him in the darkness.

..................................Last excerpt from ' The apple tree' , a short story written in 1953 by DAPHNE DU MAURIER ( 1907.1989 ) -------------------

...Well, that is it. Have a thrilling time translating and don't you catch a bite or a chill ! . I am not that sure you will sleep like a log, afterwards. !

................. ..................... .................... ..........

-----------RENE MAGRITTE ......................EDVARD MUNCH ...................EDVARD MUNCH ..........

.................Belgium.'La voix du sang'1947......... Norway. Nuit étoilée ( Starry night).1922/24. ................... Norway. 1897. .
11.39 pm. Good night and sweet dreams.

Correction vers le 13 décembre.

Lien internet
---Je n'y résiste pas.....

-------------------
Modifié par lucile83 le 10-12-2012 21:47
Date de correction actualisée par mes soins.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de lolilola, postée le 14-11-2012 à 01:54:01 (S | E)
Bonjour,

Alors je mets déjà la première partie et je ferais le reste plus tard.

He untowed the trailer, while staggering.
He did it with so much anger, that pieces of wood went all over the place.
He'd come back tomorrow.
It took some time for the car to start.
Slowly, he went up the hill, blaming himself already to have gone down to the village.
The path was covered up whith frozen snow. The motor was tailing off, the wheels were slipping, and in a hiccup, the car suddenly plunged buzz in a deep ditch.
There was no use to wait here alone :at least 2 or 3 men were necessary to take it out...
Tomorrow, he'd come back.
He left the vehicle and walked, without much trouble because the snow was not higher than his ankles.
The contrast between the pure sky and the black mass of the house was impressive.
He remembered that at noon, he'd thanked the housekeeper.
NOthing could cheer him up : a nice woodfire, a diner awaiting him or better, in such troublesome circumstances, a kind person running with her arms wide open, lit by the entrance light : Ho ! honey ! Are you ok ? I was so worried ! »
He came towards the gate, that was left open.
THe snow and the stars in the night were more reassuring than the scary house.
THere was a complete silence.
Hush ! Everything seemed quiet, stopped, as struck by a curse.
However he could sens a presence...

Réponse: Jardin sous la neige/Version de mamou3, postée le 14-11-2012 à 18:04:23 (S | E)
Hello Violet,
First, thanks ot lot for this new exercise
I'm going to try to translate this version but it seems very difficult....
Jardin sous la neige

Il marchait doucement sur la neige en direction du pommier.
Maintenant que le jeune arbre se tenait seul au dessus des marches, il n'apparaissait plus écrasé. Avec ses branches étirées, brillantes de blancheur, elle appartenait au monde des esprits, un monde de rêve et de fantômes. Il souhaitait se tenir auprès du petit arbre et en toucher les branches; être certain qu'elle était toujours vivante, que la neige ne l'avait pas abîmée donc qu'au printemps elle refleurirait une fois encore.
Elle était presque à sa portée quand il trébucha et tomba en se tordant le pied sous lui, surpris par un obstacle caché sous la neige.
Il tenta de bouger le pied mais il était coincé et il sut tout de suite par la violente douleur mordant sa cheville, que ce qui l'avait pris au piège était la souche fendue et déchiquetée du vieil arbre qu'il avait abattu cet après-midi. Il s'appuya en avant sur les coudes dans une tentative pour se traîner le long du sol mais sa position était telle en tombant, sa jambe tordue et sans pouvoir se servir de son pied, que chaque effort qu'il faisait emprisonnait plus fermement son pied pris dans la souche.
Il tâtonna le sol sous la neige mais là où il tâtonnait ses mains ne touchaient que les brindilles cassées, restées là et couvertes de neige, du pommier qu'il avait abattu.
Il appela à l'aide, sachant intérieurement que personne ne pouvait l'entendre.
- Laisse moi partir, cria t-il, lâche-moi, comme si la chose qui le tenait à sa merci, pensait, avait le pouvoir de le relâcher et pendant qu'il criait, des larmes de frustration et de peur ruisselaient sur son visage. Il allait devoir rester couché là toute la nuit, maintenu prisonnier, agrippé par le vieux pommier.
Il n'y avait là aucun espoir, pas d'échappatoire, jusqu'à ce qu'ils le trouvent le matin, ensuite, en supposant qu'il soit trop tard quand ils arriveraient, serait-il mort, couché, raidi par la neige gelée ?
Une fois de plus, il s'efforça de dégager son pied en jurant et en sanglotant. Ce n'était pas la peine.
Il ne pouvait pas bouger. Épuisé, il posa la tête sur ses bras et pleura. Il s'enfonça de plus en plus profondément dans la neige et quand un morceau isolé de petite branche, froid et humide, toucha ses lèvres c'était comme une main, hésitante et timide, tendue vers lui dans l'obscurité...

J'ai supposé qu'il comparaît le jeune pommier à la jeune May morte dans l'accident sinon je n'ai rien compris de l'emploi des sujets il/elle...
En tout cas, encore merci pour ce texte plein de poésie...

Réponse: Jardin sous la neige/Version de eos17, postée le 17-11-2012 à 11:35:25 (S | E)
Hello violet
Tu nous avais promis une fin tragique et nous y voilà !

Etreinte au jardin d'hiver.
Il marchait délicatement (avec précaution) sur la neige et s'approcha des pommiers. N'étant plus écrasé par son voisin, le jeune pommier se dressait seul en haut des marches ; à présent, étalant ses branches scintillantes de givre, il appartenait au monde des esprits, un monde de l'imaginaire et de fantômes.Il voulut s'approcher plus près de lui et toucher ses branches pour être certain qu'il était toujours vivant, que la neige ne lui avait pas fait de mal et qu'ainsi il fleurirait une fois de plus.
Il était presque à sa portée de main quand il trébucha et tomba, son pied tordu sous lui, pris dans quelque obstacle caché par la neige. Il essaya de le remuer mais il était coincé et à la vivacité de la douleur qui mordait sa cheville, il comprit soudain qu'il était pris au piège de la souche fendue du vieil arbre qu'il avait abattu cet après midi.
Il s'appuya sur ses avant-bras essayant de ramper mais en tombant avec la jambe repliée en arrière,sa position était telle que chaque effort qu'il faisait, accentuait plus fermement la prise de son pied dans la mâchoire du tronc. Il tâta le sol sous la neige mais partout ses mains ne rencontraient que des petites branches cassées du vieux pommier, éparpillées là au moment de sa chute et recouvertes par la neige. Il appela au secours sachant au fond de son coeur que personne ne pouvait entendre.
Il hurla " laisse-moi partir, lâche-moi"comme si la chose qui le tenait là à sa merci avait le pouvoir de le libérer et comme il criait, des larmes de frustration et de peur ruisselèrent sur son visage. Il devrait rester là toute la nuit, tenu solidement dans l'étau du vieux pommier.Il n'y avait pas d'espoir, pas d'évasion possible. Ne serait-ce pas trop tard quand on le découvrirait , peut-être mort, étendu, raide dans la neige gelée ?
Une fois encore il lutta pour dégager son pied, jurant et sanglotant. Peine perdue. Il ne pouvait pas bouger. Epuisé, il posa sa tête sur ses bras et pleura.Il s'enfonçait de plus en plus profondément dans la neige quand une brindille égarée,froide et mouillée, effleura ses lèvres comme une main, hésitante et timide, se frayant un chemin vers lui dans l'obscurité.
J'espère ne pas avoir fait trop de contresens. Bon weekend à toi et pour cette nouvelle originale.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de dolfine56, postée le 17-11-2012 à 15:57:48 (S | E)
Hello dear Violet,
Thanks a lot for this new one...

Jardin sous la neige. Version 3.

Il marchait à pas feutrés sur la neige,en direction des pommiers.Maintenant, le jeune arbre se tenait seul,au-dessus des marches,plus du tout éclipsé et,avec ses branches déployées,d'un blanc chatoyant,il appartenait au monde des esprits,un monde de fantasmes et de fantômes.Il voulait se tenir à côté du petit arbre et toucher les branches pour s'assurer qu'il était encore vivant,que la neige ne l'avait pas blessé et, qu'ainsi,il s'épanouirait à nouveau au printemps prochain.

Il était presque à sa portée quand il trébucha et tomba, son pied tordu sous lui,piégé par quelque obstacle caché par la neige.Il tenta de bouger son pied,mais il était bloqué et,tout à coup,l'acuité de la douleur mordant sa cheville lui fit comprendre que ce qui l'avait piégé
était la souche déchiquetée et fendue du vieil arbre qu'il avait détruit dans l'après-midi.S'appuyant sur ses coudes,il tenta de se trainer sur le sol, mais sa position ,après la chûte, était telle que
sa jambe,penchait en arrière ,loin de son pied, et à chacun de ses efforts,il ne réussissait qu'à emprisonner encore un peu plus fermement son pied dans l'étreinte du tronc.Il tâta le sol sous la neige,mais là ,ses mains ne rencontraient que les petites brindilles brisées et clairsemées du pommier ,après la chûte de l'arbre et recouvertes de neige.Il se mit à hurler pour demander du secours, sachant pertinemment que personne ne l'entendrait.
-"laisse-moi partir",criait-il,"laisse-moi partir",comme si la chose l'avait mené là,à sa merci,et avait le pouvoir de le libérer; et comme il hurlait,des larmes de frustation et de peur coulaient de son visage.
Il devrait rester allongé là toute la nuit,tenu serré dans l'étreinte du vieux pommier.Il n'y avait aucun espoir,aucune issue jusqu'à ce que quelqu'un vienne le trouver au matin, en supposant qu'il ne soit pas déja trop tard, qu'on ne le trouve pas mort,étendu raide sur la neige glacée?
Une fois de plus,il lutta pour libérer son pied,jurant et sanglotant comme il l'avait déja fait auparavant.C'était inutile.Il ne pouvait pas bouger,totalement éreinté,il laissa aller sa tête dans ses bras et se mit à pleurer.Il s'enfonçait de plus en plus profondément dans la neige lorsqu'une pièce perdue de broussaille,froide et humide,effleura ses lèvres,ce fut comme une main hésitante et timide,traçant sa voie jusqu'à lui dans l'obscurité.

, Violet pour ce morceau d'anthologie...qui risque de nous procurer des nuits agitées, de véritables cauchemars

Réponse: Jardin sous la neige/Version de bibi62, postée le 18-11-2012 à 22:48:18 (S | E)
Bonsoir Violet.

Tout d'abord,un grand merci pour ce nouvel exercice.J'ai pris plaisir à le réaliser mais j'ai eu recours au dictionnaire tout au long de celui-ci.
A partir de la 2ème phrase,le déterminant "her" puis ,plus loin , le pronom "she" est utilisé pour remplacer le nom "pommier" donc nous devinons que l'auteur nous présente le pommier comme étant une femme.Maintenant,s'agit-il de la jeune May ou de son épouse qui cherche à se venger(?????).
Voici ma version.
Jardin sous la neige.
Il marcha prudemment sur la neige et se dirigea vers les pommiers.
Maintenant,le jeune pommier se dressait seul au-dessus des marches.Il ne paraissait plus écrasé et,étendant ses branches d'un blanc scintillant,il appartenait au monde des esprits,un monde imaginaire,un monde de fantômes.
Il voulait rester auprès du petit arbre et toucher ses branches pour être certain qu'il était encore en vie ,que la neige ne lui avait pas fait de mal,et qu'au printemps,il pourrait fleurir encore une fois.
Il était presque arrivé au pied du pommier lorsqu'il trébucha et tomba,son pied tordu sous lui,piégé par quelques embûches enfuies sous la neige.Il tenta de bouger le pied mais il était bloqué et,la douleur qui lui mordait la cheville était tellement vive ,qu'il sut qu'il était piégé par la souche fendue et déchiquetée du vieil arbre qu'il avait abattu cet après-midi.
Il prit appui sur les avant-bras et tenta de ramper sur le sol mais,vu sa mauvaise position,sa jambe complètement de travers,chaque effort qu'il faisait réussit seulement à emprisonner encore plus son pied dans l'antre du tronc.Il tâta le sol sous la neige mais, ses mains n'effleurèrent que les petites branches cassées du pommier, dispersées là quand l'arbre tomba ,et à présent, recouvertes de neige.
Il cria à l'aide pourtant persuadé que personne ne pouvait l'entendre.Tandis qu'il hurlait: "Laisse-moi partir","Laisse-moi m'en aller", pensant que la chose qui le retenait prisonnier avait le pouvoir de le libérer,des larmes de frustration et de peur ruissellaient sur son visage.
Il devrait rester couché là toute la nuit, accroché aux branches du vieux pommier.Il n'y avait plus d'espoir,plus d'échappatoire tout du moins jusqu'à ce qu'ils le découvrent le matin.A moins qu'il ne soit trop tard,qu'ils ne le trouvent étendu,mort de froid,dans la neige gelée.
Encore une fois,il lutta pour délivrer son pied,jurant et sanglotant.C' était peine perdue. Il ne pouvait pas bouger.Exténué, il posa sa tête sur ses bras et pleura. Il s'enfonça plus profondément encore dans la neige lorsqu'une brindille égarée ,froide et humide ,toucha ses lèvres tout comme le ferait une main hésitante et timide qui chercherait à l'atteindre dans l'obscurité.
Boo!!!!!!!J'en ai des frissons!
Bibi 62

Réponse: Jardin sous la neige/Version de edouard34, postée le 19-11-2012 à 19:20:38 (S | E)
Bonsoir Violet, voici ma contribution, merci pour ce choix...parfait...

En s’enfonçant légèrement dans la neige, il marcha vers les pommiers. Le jeune arbre se tenait là, seul à présent, au-dessus des marches, plus aussi chétif finalement ; ainsi avec ses branches déployées, d’un blanc scintillant, il faisait partit d’un monde irréel, un monde fait d’imagination et de fantômes. Il voulut s’approcher du petit arbre et toucher ses branches, pour s’assurer qu’il était encore en vie, que la neige ne lui avait pas fait de mal, qu’au printemps il refleurirait à nouveau. La petite créature étaient presque à portée main quand il trébucha. En tombant il se tordit le pied qui s’était dérobé sous lui, retenu par un obstacle caché par la neige. Il essaya de bouger son pied mais il était bloqué. La douleur aigüe qui lui étreignait la cheville lui fit comprendre soudain ce qui l’avait piégé. C’était une fissure dans la souche déchiquetée du vieil arbre qu’il avait abattu l’après-midi même. Il se pencha en avant sur les coudes pour essayer de s’extraire en rampant. Mais en tombant sa jambe était pliée vers l’arrière et son pied dans le sens inverse le mettait dans une telle position, que tous les efforts qu’il faisait n’avait pour résultat que de piéger son pied encore plus fermement dans l’étau que le tronc avait formé. Il explora le sol avec sa main sous la neige, mais il ne trouva que le réseau de petites racines cassées du pommier abattu. Elles avaient été recouvertes de neige. Il appela à l’aide sachant au fond de lui que personne ne pouvait l’entendre. Il hurlait ‘Lâche moi ! lâche moi !», comme si cette chose qui le retenait là à sa merci avait le pouvoir de le libérer et comme il criait des larmes de frustrations et de peurs coulèrent sur son visage. Il allait devoir rester étendu là toute la nuit, retenu par l’étreinte implacable d’un vieux pommier. N’y avait-il pas d’espoir, pas d’échappatoire, jusqu’à ce que quelqu’un le trouve au matin ? Et à supposer que cela arrive, serait-il trop tard ? Si on venait enfin, serait-il mort, étendu raide dans la neige fondue ? Une fois encore il lutta pour libérer son pied en jurant et sanglotant. Cela ne servait à rien. Il ne pouvait pas bouger. Epuisé, il posa sa tête sur son bras et pleura.
Il sombra profondément, toujours plus profondément sous la neige et quand un morceau de broussaille égaré, froid et humide, toucha sa lèvre, c’était comme une main, hésitante et timide trouvant son chemin vers lui dans l’obscurité.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de shodaboy, postée le 19-11-2012 à 20:22:03 (S | E)
Bonsoir Violet,
voici ma modeste contribution

Il marcha à pas feutrés sur la neige en direction des pommiers.
A présent la plus jeune se tenait seule, au dessus des marches, plus du tout rabougri, et avec ses branches étendues, scintillantes de blanc elle appartenait au monde des esprits, un monde fait de rêveries et de fantômes. Il aurait voulu rester derrière l’arbuste et toucher les branches, afin de s’assurer qu’elle était toujours vivante , que le neige ne l’avait pas blessée, afin qu’une fois le printemps revenue elle pourrait fleurir à nouveau.
Elle était presque à portée de main quand il trébucha avant de tomber, son pied tordu sous lui, pris dans un obstacle caché sous la neige. Il tenta de bouger mais son pied était coincé et il réalisa soudain ,en raison de la douleur aiguë qui lui tiraillait la cheville, que ce qui l’avait pris au piège était la souche dentelée du vieil arbre qui était tombé cet après midi.
Il se pencha en avant en appui sur ses coudes en une tentative pour ramper au sol, mais la chute l’avait laissé dans une telle posture, sa jambe courbée vers l’arrière opposée au pied, que chaque effort qu’il fit ne faisait qu’emprisonner le pied un plus sûrement dans l’étreinte du tronc. Il tata le sol, sous la neige, mais à cet endroit, il sentit sous ses mains les petites branches brisées du pommier éparpillées là, quand l’arbre était tombé, et qui maintenant étaient recouvertes par la neige tombante .Il cria à l’aide, sachant qu’au fond de lui personne ne l’entendrait.
« Laisse moi partir »Il cria « laisse moi partir », comme si la chose qui le retenait là, à sa merci avait le pouvoir de le relâcher, et tandis qu’il criait, des larmes de colère mêlées de peur coulaient le long de son visage. Il devait rester étendu la toute la nuit ,pris dans l’étau de ce vieux pommier. Il n’avait plus d’espoir plus d’échappatoire avant qu’on ne le retrouve au matin, et en imaginant qu’il soit trop tard, que l’on arrive pour le trouver mort, gisant figé sur la neige glacé ?
Une nouvelle fois, il lutta pour libérer son pied , tout en jurant et sanglotant. En vain. Il ne pouvait pas bouger .Epuisé il laissa retomber sa tête sur ses bras et pleura. Il creusa profond et plus profondément encore, et quand une brindille isolée, froide et mouillée vint à lui effleurer les lèvres , ce fut comme une main hésitante et timide se frayant un chemin vers lui au travers des ténèbres.

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Modifié par shodaboy le 19-11-2012 20:24

Réponse: Jardin sous la neige/Version de rosebud44, postée le 24-11-2012 à 11:48:47 (S | E)
Hello Violet,
Quelle horrible fin!Le vieux pommier étant la réincarnation de l'épouse défunte, j'ai fait l'hypothèse que le jeune arbre était May. C'est peut-être complètement faux.Ah! ces" she,her"! So I am waiting your correction with fear and trepidation!

Il marcha doucement sur la neige en direction des pommiers. Maintenant le jeune arbre se tenait seul, au-dessus des marches. Ce n'était plus une pousse chétive ; étendant ses branches d'un blanc scintillant, elle appartenait au monde des esprits, un monde de rêveries et de fantômes. Il voulut se tenir près de la jeune plante et toucher ses branches pour s'assurer qu'elle était encore vivante, que la neige ne lui avait pas fait de mal et qu'au printemps elle pourrait fleurir à nouveau.
Elle était presqu' à sa portée quand il trébucha et tomba, son pied tordu sous lui, pris dans quelque obstacle caché par la neige. Il essaya de bouger son pied mais il était coincé et il comprit soudain , à la violence de la douleur mordant sa cheville, que ce qui l'avait piégé, c'était la souche déchiquetée et fendue du vieil arbre qu'il avait abattu l'après-midi même.
S'appuyant sur ses coudes, il se pencha en avant, essayant de ramper sur le sol, mais après sa chute, sa position était telle que sa jambe partit en arrière, s'éloignant de son pied et chaque effort qu'il faisait ne réussissait qu'à emprisonner encore un peu plus fort son pied dans l'étreinte du tronc.
Il tâta le sol sous la neige mais là, ses mains touchèrent les petites branches brisées du pommier qui s'étaient éparpillées quand l'arbre était tombé, et étaient maintenant recouvertes par la neige qui tombait.
Il cria pour qu'on vienne l'aider, sachant au fond de lui-même que personne ne pouvait l'entendre.
« Laisse-moi partir, laisse-moi partir » hurlait-il comme si la chose qui le tenait à sa merci avait le pouvoir de le libérer et, alors qu'il criait, des larmes de frustration et de peur ruisselaient sur son visage. Il allait devoir resté étendu là toute la nuit, pris dans l'étau du vieux pommier. Il n'y avait pas d'espoir, aucune possibilité de fuite jusqu'à ce qu'ils le trouvent le matin, et si jamais ils arrivaient trop tard, il serait mort, son corps raidi gisant sur la neige gelée.
Une fois encore, il lutta pour dégager son pied, tout en jurant et sanglotant . Cela ne servait à rien. Il ne pouvait bouger. Epuisé, il posa sa tête sur ses bras et pleura. Il s'enfonçait de plus en plus profondément dans la neige et quand une brindille égarée, froide et humide toucha ses lèvres,c'était comme si une main hésitante et timide se frayait un chemin vers lui dans le noir.
Bon week-end et merci chère Violet!

Réponse: Jardin sous la neige/Version de violet91, postée le 24-11-2012 à 20:33:39 (S | E)
Hello dear all and so dear Joe,

Je poste le nouvel exploit de notre Italien qui , avec grand zèle et compétence , fait du travail supplémentaire ' pour mes beaux yeux '! Pour l'amour de l'anglais, I mean . Comme lolilola , il mérite des bravos !

He went to unhook the trailer staggering. He did that with such a great rage that the wooden pieces got scattered on all over the ground. “He would come back tomorrow”.
It took a long while before the car could start. He went slowly up the slope, approaching the spot from where he had already( went) gone ( past prt.) down to the village. The tracks of the previous going were (widely)thickly hidden by the frozen snow which covered them. The engine slowed down, the wheels were turning in vain/to no purpose, then a jump and suddenly the car got Buzz plunged into a deep ditch.
It would be useless/aimless waiting there alone as( only)at least two or three men would be (able) necessary/ needed to get the car out of there and moreover…”He would come back tomorrow”. He left the vehicle there, making his way on foot , with but little strain, for the snow reached only his ankles. The dark body of the house, standing out against the clear sky was impressive. He remembered that at noon he had thanked the housekeeper. Anything( contresens) would bring him the smallest solace ( à reprendre) such as a crackling fire, a nice meal ready for him to come or, better in the present dangerous circumstances, an (amiable) kind/caring/ likable,lovable person running to the threshold to welcome him with her arms open (arms order): “ Oh dear/ darling/ honey/sweetheart! Everything ( Are you ?)all right? I was so worried about you!”. He arrived at the open doorway. The snow and the starry night were more reassuring than the grim building’s walls. Utter( deep) silence. Hush! Everything seemed to have turned (become) noiseless, stopped, as hit by a curse. Nonetheless, he was perceiving a presence….

Maintenant dear Joe, 'la suite du discours' sera la bienvenue. Good job you did! I left you a few things to correct ... A very good example of good-willing member. Thank you ever so much .
..... . ( sens de la bibliothèque d'images du site-même)

Réponse: Jardin sous la neige/Version de komiks, postée le 24-11-2012 à 23:10:25 (S | E)
Hello violet
Here's my translation
Good night

Il marcha doucement sur la neige en direction des pommiers.
Maintenant le jeune arbre se tenait seul, au-dessus des marches, et ne paraissait plus écrasé ; avec ses branches étirées, luisantes et brillantes, il appartenait au monde tranquille des esprits, un monde de rêves et de fantômes. Il voulait se tenir à côté du petit arbre et toucher ses branches, pour être certain qu’il était toujours vivant, que la neige ne lui avait pas fait de mal, et que le printemps le ferait refleurir une fois de plus.
Il était presque à sa portée quand il trébucha puis tomba, son pied tordu, pris dans un obstacle dissimulé par la neige. Il essaya de bouger son pied mais il était enlisé, et il sut tout à coup par la forte douleur à sa cheville, qu’il était piégé par la souche du vieil arbre, celui qu’il avait abattu l’après-midi même.
Il s’appuya sur ses coudes, pour ramper, mais sa position le fit tomber, jambes en arrière, et chaque effort qu’il effectuait ne faisait qu’emprisonner de plus en plus son pied dans le tronc. Il tomba à terre, sous la neige, mais là où il tomba, ses mains touchèrent les brindilles cassées du pommier, arrivées là quand l’arbre était tombé, et qui étaient désormais recouvertes de neige. Il cria, espérant que quelqu’un ne lui vienne en aide, mais il savait au fond de lui que personne ne pourrait l’entendre.
« Laissez-moi partir », cria-t-il, « laissez-moi partir », comme si la chose qui le tenait ici avait la clémence et le pouvoir de le libérer. Des larmes de frustration et de peur coulèrent le long de son visage. Il aura été allongé là toute la nuit, retenu par l’emprise du vieux pommier. Il n’y avait pas d’espoir, pas d’issue, jusqu’à ce qu’ils viennent pour le trouver au petit matin, et qu’ils supposent qu’il était trop tard, qu’il était mort, allongé et raide dans la neige gelée.
Une fois de plus, il se débattit pour libérer son pied. Il jurait, sanglotait. Cela ne servit à rien. Il ne put bouger. Épuisé, il mit sa tête entre ses bras et pleura. Il s’enfonça plus profondément, toujours plus profondément dans la neige. Puis apparut une brindille, froide et mouillée, tendue vers lui, comme une main hésitante et timide, se dirigeant vers lui dans la pénombre.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de pivoine91, postée le 26-11-2012 à 14:43:47 (S | E)
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Modifié par lucile83 le 27-11-2012 21:35
Traduction effacée car cela concernait le texte du mois précédent. On ne peut pas tout mélanger.
Texte envoyé à violet par message interne.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de nina80, postée le 27-11-2012 à 18:58:18 (S | E)
Dear Violet,

Jardin sous la neige

Il avançait, précautionneusement, dans le neige en direction des pommiers. Maintenant que le jeune arbre se tenait seul, au dessus des marches, il ne paraissait plus écrasé, avec ses branches déployées, scintillant sous la blancheur de la neige, il semblait appartenir au monde des esprits, un monde fantastique fait de chimères et de fantômes. Il tenta de s'approcher du petit arbre, il voulait toucher ses branches pour s'assurer qu'elles étaient toujours vivantes, que la neige ne les avait pas endommagées et qu'au printemps elles fleuriraient à nouveau.
Elle l'avait presque atteint lorqu'il trébucha et tomba le pied tordu sous lui, saisi par un obstacle caché sous la neige. Il essaya de dégager son pied mais il était coincé, et il comprit aussitôt, par l'intensité de la douleur qui mordait sa cheville, qu'il avait été piégé par la souche déchiquetée et fendue du vieil arbre qu'il avait abattu cet après-midi.
Il se pencha en avant, s'appuyant sur ses coudes pour tenter de s'extirper du sol, mais sa position était telle qu'en tombant sa jambe s'était repliée en arrière et que chaque effort qu'il faisait pour se dégager ne contribuait qu'à reserrer sur son pied l'étreinte de la souche.Il toucha le sol sous la neige, mais ses mains ne rencontrèrent que des amas de petites brindilles qui s'étaient éparpillées quand l'arbre était tombé et avaient été recouvertes de neige. Il cria pour demander de l'aide, sachant au fond de lui que personne ne pouvait l'entendre
""Laisse-moi partir", implorait-il "je t'en prie, laisse-moi aller", comme si la chose qui le tenait là, à sa merci, avait le pouvoir de le libérer et tandis qu'il criait, des larmes de desespoir et de frayeur, coulaient sur son visage. Il devrait rester là toute la nuit retenu solidement sous la griffe du vieux pommier. Il n'y avait aucun espoir de s'échapper jusqu'à ce qu'au matin, ils viennent le chercher, en supposant qu'il ne soit pas trop tard et qu'ils ne le retrouvent mort, étendu raide, sous un linceul de neige glacée. Une fois encore il lutta pour dégager son pied, jurant et sanglotant, mais rien à faire, il ne pouvait pas bouger. Epuisé, il laissa tomber sa tête sur ses bras et pleura. Il s'enfonçait toujours plus profondément dans la neige quand un morceau de branche froid et humide toucha ses lèvres, c'était comme une main, hésitante et timide, se frayant un chemin vers lui dans l'obscurité.

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Modifié par nina80 le 27-11-2012 19:03

Réponse: Jardin sous la neige/Version de gerondif, postée le 28-11-2012 à 18:24:53 (S | E)
Bonsoir, Violet,

(Quel silence s'était abattu sur le jardin! On n'entendait pas un bruit. C'était comme si un esprit était venu et avait jeté un sort sur cet endroit, le laissant blanc et figé dans le silence) Ce qui explique "softly"

Il se dirigea à pas de loups dans la neige en direction des pommiers. La jeune pousse se détachait à présent toute seule, au dessus des marches, maintenant qu'elle n'était plus écrasée par l'autre arbre, et, avec ses branches déployées, scintillantes et blanches, elle appartenait au monde de l'esprit,un monde d'imaginaire et de fantômes. Il voulait se tenir aux côtés du petit arbre et toucher ses branches, pour s'assurer qu'elle était encore en vie, que la neige ne lui avait pas fait de mal,et qu'au printemps, elle refleurirait encore une fois.

Elle était presque à portée de main lorsqu'il trébucha et tomba, le pied tordu sous le corps, capturé par quelque obstacle caché sous la neige. Il essaya de bouger le pied mais il était coincé,et il lui apparu soudain, de par la douleur fulgurante enserrant sa cheville comme une morsure,que ce qui l'avait piégé, c'était la souche fendue et hérissée de l'arbre qu'il avait abattu dans l'après midi.
Il se pencha en avant sur les coudes,tentant de se traîner sur le sol mais il était tombé de telle façon que sa jambe s'était retournée en arrière, à l'opposé de son pied,et, quelqu'effort qu'il fasse ne servait qu'à emprisonner son pied encore plus fermement dans la poigne du tronc. Il tenta de trouver le sol sous la neige mais (wherever dans mon texte)où qu'il tâte, ses mains ne trouvaient que les petites branches du pommier qui s'étaient éparpillées là, à la chute de l'arbre, et que la neige avait alors recouvertes. Il appela à l'aide, tout en sachant au fond de lui que personne ne l'entendrait.

"Lâche moi", cria-t-il, "lâche moi", comme si la chose qui le retenait à sa merci avait le pouvoir de le libérer, et alors qu'il criait, des larmes de frustration et de peur se mirent à couler sur ses joues. Il devrait rester allongé là toute la nuit, fermement emprisonné par l'étau du vieux pommier. Il n'y avait pas d'espoir, aucun moyen de s'échapper, en attendant qu'ils finissent par le trouver le lendemain matin et si jamais c'était alors trop tard,et qu'il soit mort quand ils viendraient, gisant tout raide dans la neige gelée ?

Il s'efforça encore une fois de libérer son pied, tout en jurant et sanglotant (ponctuant ses efforts de jurons et de sanglots). Tentative futile: Il ne pouvait pas bouger. Epuisé, il se mit à pleurer, la tête dans les bras.Il s'enfonça profondément,de plus en plus profondément dans la neige, et lorsqu'une branche de broussailles, froide et mouillée,rencontra ses lèvres,on aurait dit une main,hésitante et craintive,le cherchant à tâtons dans l'obscurité. (Ah quelle horreur, cette mort!)

Réponse: Jardin sous la neige/Version de abby7, postée le 29-11-2012 à 16:42:25 (S | E)

Réponse: Jardin sous la neige/Version de sundeep, postée le 29-11-2012 à 23:11:14 (S | E)
Bonsoir Violet, bonsoir à tous
Texte très beau dans sa tristesse, un peu surréaliste, on dirait du Dali.

D'un pas feutré sur la neige, il s'approchait des pommiers.

A présent, le jeune pommier se dressait seul en haut de l'escalier, enfin libéré de l'écrasement; et avec ses branches déployées, d'un blanc scintillant, elle faisait partie du monde des esprits, un monde de fantaisie peuplé de fantômes.Il voulait être près du petit arbre et toucher ses branches, pour s'assurer qu'elle était toujours vivante, que la neige ne l'avait pas endommagée, de sorte qu'au printemps elle pourrait refleurir.

Elle était presque à la portée de sa main quand il trébucha et tomba, un pied tordu sous son corps, entravé dans quelque obstacle caché sous la neige.Il essaya de bouger son pied mais il était coincé , et il sut subitement par l'acuité de la douleur qui lui mordait la cheville qu'il avait été fait prisonnier par la souche fendue et déchiquetée du vieil arbre qu'il avait abattu l'après-midi même.

Il se pencha en avant en appui sur ses coudes, tentant de se traîner sur le sol, mais dans sa chute il avait pris une position telle que sa jambe était repliée en arrière, loin de son pied et chacun de ses efforts conduisait seulement à emprisonner le pied encore plus fermement dans l'étau du tronc. Il chercha à tâtons le sol, sous la neige, mais à l'endroit où il le sentit ses mains touchèrent les petites branches brisées du pommier qui avaient été éparpillées là quand l'arbre était tombé et qui ensuite avaient été recouvertes par la chute de neige. Il cria à l'aide sachant pertinemment que personne ne pouvait l'entendre.

-Lâche moi, cria-t-il, lâche moi , comme si la chose qui le tenait là à sa merci avait le pouvoir de le relâcher , et accompagnant ses cris, des larmes de frustration et de peur coulèrent sur son visage.Il devrait rester étendu là toute la nuit, dans la ferme étreinte des griffes du vieux pommier. Il n'y avait aucun espoir, aucun échappatoire jusqu'à ce qu'au matin ils arrivent pour le découvrir, et en supposant qu'alors il ne soit pas trop tard, qu'à leur arrivée il ne soit pas mort, étendu raide dans la neige gelée.
Une fois encore, il se débattit pour libérer son pied, tout en jurant et sanglotant .Peine perdue. Il ne pouvait pas bouger. Exténué, il appuya son front sur ses bras et pleura.
Il s'enfonçait de plus en plus profondément dans la neige, et lorsqu'un un morceau égaré de menu bois, froid et humide, toucha ses lèvres ce fut comme une main hésitante et timide qui cherchait son chemin vers lui dans le noir.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de swan85, postée le 30-11-2012 à 21:34:28 (S | E)
Bonsoir Violet et merci pour ce texte.

Il marchait avec précaution sur la neige en direction des pommiers.
Maintenant que le jeune arbre se détachait seul au-dessus des marches il ne paraissait plus minuscule ; et avec ses branches étalées d’un blanc scintillant, elles appartenaient au monde des esprits de la fantaisie et des fantômes.
Il voulait être proche du petit arbre et toucher ses branches pour s’assurer qu’elles étaient encore vivantes, que la neige ne les avait pas abîmé afin qu’au printemps prochain elles refleurissent de nouveau.

Elle était Presque à sa portée lorsqu’il trébucha et tomba, son pied se tordit sous lui en buttant sur un obstacle caché par la neige. Il essaya de bouger son pied mais il était coincé, et à cause de la douleur qu’il ressentait à la cheville il se rappela soudain qu’il s’était fait piégé par la souche déchiquetée du vieil arbre qu’il avait déposée cet après-midi.

Il s’appuya sur ses coudes et essaya de se traîner sur le sol, mais il se trouva dans une telle position en tombant, que sa jambe était penchée vers l’arrière et qu’à chacun de ses efforts cela avait pour effet d’emprisonner son pied encore plus fermement dans les aspérités du tronc. Il tâta le sol, sous la neige, mais à cet endroit ses mains touchèrent les petites brindilles provenant du pommier et qui s’étaient éparpillées lors de la chute de l’arbre, celles-ci étaient maintenant recouvertes de neige. Il appela à l’aide, sachant très bien que personne ne pouvait l’entendre.

“laissez-moi partir, cria-t-il, laissez-moi partir, comme si la chose qui l’avait amené là à sa merci avait le pouvoir de le relâcher, et alors qu’il criait, des larmes de découragement et de peur coulèrent sur ses joues. Il devra rester là allongé toute la nuit, retenu fermement dans l’étreinte de ce vieux pommier.
Il n’y avait aucun espoir, impossible de s’échapper jusqu’à ce qu’ils viennent et qu’ils le trouvent au matin, et en supposant qu’il soit alors trop tard, qu’il soit mort à leur arrivée, étendu raide dans la neige gelée ?

De nouveau, il lutta pour dégager son pied, jurant et sanglotant. C’était inutile. Il ne pouvait pas bouger. Exténué, il posa sa tête sur ses bras et se mit à pleurer. Il s’enfonça de plus en plus dans la neige, et lorsqu’un morceau de broussaille égaré, froid et humide effleura ses lèvres, c’était comme une main hésitante et timide avançant à tâtons vers lui dans l’obscurité.

A bientôt

Réponse: Jardin sous la neige/Version de ariane6, postée le 01-12-2012 à 12:04:29 (S | E)
Hello violet,

Buzz marchait doucement sur la neige vers les pommiers.
Maintenant le jeune arbre se dressait seul au dessus des marches et n'avait plus l'air d'un nain ; étalant ses branches, d'un blanc brillant, il appartenait au monde des esprits, un monde de rêve et de fantômes.
Il voulait aller près du petit arbre et en toucher les branches pour être certain qu'il était toujours vivant, qu'il n'avait pas été meurtri par la neige et qu'au printemps il refleurirait une fois encore.
Il était presque à sa portée quand il trébucha et tomba, le pied tordu sous son corps, retenu par un obstacle caché sous la neige.
Il essaya de bouger le pied mais il était coincé et là il comprit, alors qu'une douleur violente tenaillait sa cheville, que ce qui l'avait pris au piège, était la souche rompue en dents de scie du vieil arbre qu'il avait fait tomber dans l'après-midi. Il se pencha en avant en s'appuyant sur les coudes, essayant de se traîner sur le sol mais suite à la chute sa position était telle, qu'à partir du pied, sa jambe se tordait en arrière et que chacun de ses efforts ne faisait qu' emprisonner plus fermement son pied retenu dans la souche...
Il chercha le sol sous la neige mais là où il tâtait, ses mains ne trouvaient que les brindilles cassées du pommier abattu, éparpillées et recouvertes de la neige qui continuait à tomber.
Il appela à l'aide, conscient que personne ne pouvait l'entendre.
- 'Laisse moi partir', cria t-il,' laisse-moi', comme si la chose qui le tenait à sa merci avait le pouvoir de le libérer, et alors qu'il criait, des larmes de frustration et de peur coulaient sur son visage. Il allait devoir rester là, allongé toute la nuit, retenu prisonnier, attrapé par le vieux pommier.
Il n'y avait plus d'espoir, pas moyen d'y échapper, jusqu'à ce qu'ils le trouvent le matin, probablement dejà trop tard, car il serait mort quand ils arriveraient, gisant raide dans la neige glacée.
Une fois de plus, il lutta pour dégager son pied en jurant et en sanglotant. Cela ne servit à rien. Il ne pouvait pas bouger. Épuisé, il reposa sa tête sur ses bras et se mit à pleurer. Il s'enfonça de plus en plus profondément dans la neige et quand un morceau isolé de rameau branchu, froid et humide, toucha ses lèvres, c'était comme une main hésitante et timide, qui le cherchait et venait à sa rencontre dans l'obscurité.
Merci pour cette version tout à fait de saison ! glagla gla... !

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Modifié par ariane6 le 01-12-2012 14:10

Réponse: Jardin sous la neige/Version de lolilola, postée le 02-12-2012 à 06:19:42 (S | E)
Bonjour,voici ma contribution.

IL marcha avec précaution dans la neige jusqu'au pommier.
La plus jeune se tenait à l'écart, au-dessus des marches, libéré de ses béquilles ; et avec ses branches qui s'étalaient, d'un blanc scinctillant, elle semblait appartenir au monde des esprits, un monde de fantaisie et de fantômes.
Il voulut se rendre près du petit arbre pour toucher ses branches afin de s'assurer qu'elle était toujours en vie, que la neige ne l'avait pas blessé, et qu'au printemps elle puisse fleurir à nouveau.
ELle était presqu'à sa portée lorsqu'il trébucha et tomba.
Son pied, tordu sous son corps, était coincé dans un obstacle caché par la neige.
IL essaya de bouger son pied mais il était bloqué, et soudain face à la vive douleur qu'il éprouvait à la cheville, il su, que ce qui l'avait piégé était les restes du vieil arbre qu'il avait coupé cet après midi.
Il se pencha en avant à l'aide de ses coudes, pour essayer de se trainer, mais dans sa chute, sa jambe s'était pliée en arrière, loin de son pied. CE faisant, chaque effort fournit ne faisait qu'enserrer un peu plus son pied dans les griffes du tronc.
Il tata le sol sous la neige, mais ses mains ne rencontraient que les brindilles éparpillées du pommier tombé un peu plus tôt, et que les flocons avaient recouverts.
Il appela aux secours, tout en sachant que personnes ne pourraient l'entendre.
'laisse-moi !' cria t il 'laisse-moi !' comme si ce qui le tenait à sa merci avait le pouvoir de le libérer, et comme il criait, des larmes de frustrations et de peurs coulaient sur ses joues.
Il allait devoir rester là toute la nuit, séquestré par les vieil arbre.
IL n'y avait plus d'espoir, aucune échappatoire sinon d'attendre qu'on vienne le trouver dans la matinée .
Et si ils arrivaient trop tard, ils le trouverait alors raide mort dans la neige gelée ?
UNe fois de plus, il se débattit pour se libérer, jurant et sanglotant . Cela ne servit à rien, il ne pouvait pas bouger.

A bout, il posa sa tête sur ses bras et pleura.
IL finit par s'enfoncer dans la neige tant et si bien qu ' un morceau de bois, froid et humide finit par toucher ses lèvres.Ce fut comme une main tendue vers lui, hésitante et timide , au milieu de ce sombre tourment.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de car2bar, postée le 02-12-2012 à 14:32:37 (S | E)
Merci Violet

Il marcha doucement sur la neige vers les pommiers.
Le jeune était maintenant seul au-dessus des marches, il n'avait plus l'air nain et avec ses branches étendues, d'un blanc luisant, elle appartenait au monde des esprits, un monde de rêve et de fantômes. Il voulait s'approcher du petit arbre et toucher ses branches, pour être certain qu'elle était encore vivante, que la neige ne lui avait pas fait de mal, qu'au printemps elle pourrait s'épanouir à nouveau.
Elle était presque à sa portée quand il trébucha et tomba, le pied tordu sous son corps et piégé par un obstacle caché par la neigé. Il tenta de bouger son pied, mais il était coincé ; tout à coup une aigüe et mordante douleur à la cheville lui fit comprendre qu'il était attrapé par la souche fendue et déchiquetée du vieil arbre qu'il avait abattu cet après-midi.
Il se pencha en avant s'appuyant sur ses coudes, avec l'intention de ramper sur le sol, mais sa position en tombant était telle que la jambe s'était tordue en arrière et le pied était disloqué ; à chaque effort, il n'arrivait qu'à emprisonner encore plus fermement son pied dans l'étreinte du tronc.
Il tâta le sol sous la neige, mais ses mains ne palpèrent que de petites branches brisées du pommier qui s'étaient dispersées au moment où l'arbre était tombé et qui étaient maintenant recouvertes de neige
Il cria à l'aide, sachant au fond de lui-même que personne ne pouvait l'entendre.
"Laisse-moi partir", hurlait-il, "lâche-moi" comme si la chose qui le tenait là à sa merci avait le pouvoir de le relâcher et alors qu’il criait, des larmes de découragement et de peur coulèrent sur son visage. Il devrait rester là, allongé, pendant toute la nuit. Il n'avait pas d'espoir, aucun moyen de s'échapper avant qu'ils ne viennent le chercher au matin. Peut-être serait-il trop tard et à leur arrivée il serait déjà mort, gisant raide dans la neige gelée ?
Une fois de plus il lutta pour libérer son pied en jurant et en sanglotant. Cela ne servait à rien. Il ne pouvait pas bouger. Éreinté, il posa sa tête sur ses bras et pleura. Il s'enfonçait de plus en plus profondément dans la neige et lorsqu’un morceau de broussaille égaré, froid et humide effleura ses lèvres, c'était comme une main hésitante et timide, qui venait à sa rencontre dans les ténèbres.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de matou94, postée le 02-12-2012 à 21:46:37 (S | E)
Hello dear Violet,

Thanks a lot
Voici ma translation pour cette histoire poignante

-[...] Il marchait sur la neige prudemment en s'approchant des pommiers.
Maintenant qu'elle n'était plus écrasée, la jeune pousse se dressait seule, au dessus des marches et, avec ses branches déployées, scintillantes et blanches, semblait appartenir au monde des esprits, un monde imaginaire peuplé de fantômes.
Il voulait se tenir aux côtés du petit arbre,toucher la branche pour s'assurer qu'elle était encore en vie, que la neige ne lui avait fait aucun mal, et qu'au printemps elle refleurirait à nouveau.

Elle était presque à sa portée quand il trébucha et tomba, le pied tordu sous son corps, coincé par quelque obstacle caché sous la neige.Il essaya de bouger son pied mais celui-ci était bloqué, et il comprit aussitôt, par l'acuité de la douleur mordant sa cheville, que ce qui l'avait piégé était la souche déchiquetée du vieil arbre qu'il avait abattu cet après-midi.
Il s'appuya en avant sur ses coudes, dans la tentative de se traîner sur le sol, mais il était tombé de telle façon que sa jambe était retournée, à l'opposé de son pied, et chaque effort qu'il faisait favorisait uniquement l'emprisonnement de son pied encore plus solidement dans "les griffes" du tronc. Il tenta de trouver le sol sous la neige mais, où qu'il tâta, ses mains ne rencontraient que des brindilles du pommier qui s'étaient dispersées quand l'arbre était tombé, et que la neige maintenant recouvrait. Il cria "au secours", sachant au fond de lui-même que personne ne pouvait l'entendre.

"Lâche moi", hurla-t'il, "Lâche moi", comme si la chose qui le retenait à sa merci avait le pouvoir de le libérer et, tandis qu'il criait, des larmes de frustration et de terreur coulaient sur son visage. Il devrait être étendu là toute la nuit, fermement retenu dans les griffes du vieux pommier ? Il n'y avait aucun espoir, aucune évasion possible, avant l'arrivée des secours, peut-être pas avant demain matin, en supposant que, lorsqu'ils viendront, il ne sera pas trop tard, qu'il ne sera pas déjà mort, couché, raidi dans la neige gelée ?

Encore une fois, il lutta pour dégager son pied, tout en jurant et en sanglotant, mais c'était inutile, il ne pouvait pas bouger. Epuisé, il
mit sa tête dans ses bras, et il pleura. Il s'enfonça profondément, de plus en plus profondément dans la neige, et lorsqu'une branche de broussailles perdue, froide et mouillée effleura ses lèvres, on aurait dit une main hésitante et timide, le cherchant à tâtons dans les ténèbres.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de violet91, postée le 03-12-2012 à 13:43:33 (S | E)

Hello dear friends and all ,

Certains m'avaient demandé et me demandent un délai (la période est chargée pour tous )et vos textes continuent d'arriver.

Moi-même , assaillie de mille et une choses à faire, régler et organiser avant les fêtes , ' la tête et les jambes 'un peu flageolantes à force, ces jours derniers. Ne désespérez pas , comme on dit, mon bénévolat est juste malmené.

Je fais de mon mieux pour vous arriver disponible, ' aujourd'hui, peut-être, ou plutôt ...demain!'. Je l'indiquerai sur mon ' statut' et vous savez que jamais , je ne bacle .

See you with great pleasure, anyway. Yr busy but tired Violet.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de violet91, postée le 03-12-2012 à 14:13:24 (S | E)
Hello, dear Anne Violet.

“Le garcon de Trieste est arrivé,
Le Jardin sous la neige il traduisit.
Sans savoir trés bien le français,
Hélas, son cerveau alla, cassé ! »
Poor dear and humorous Joe, caro mio !

Il marchait lentement sur la neige vers les pommiers.
Maintenant le jeune arbre se dressait seul, dessus les terrasses, non plu empêché ; et avec ses blanches et scintillants/pétillants branches bien étendu ils appartenait au monde de l’esprit un monde d’imagination et des fantômes. Il voulait rester auprès du petite arbre et toucher ses branches pour s’assurer qu’elle était encore en vie e que la neige ne l’avait pas endommagé, de sorte que qu’il pouvait refleurir dans le printemps.
Elle était proche quand lui chancelait et tombait ; son pied était tordu sous lui, pris
dans des obstacles caché par la neige. Il essaya de le déranger mais il était bloqué et il soudainement réalisé, à cause de la aigu douleur qui mordait sa cheville, que la chose qui l’avait pris au piège était un bûche/morceau dentelé, cassé du vieil arbre,
qu’il avait abattu cet après-midi.
Il s’appuya sur ses coudes pour tenter de se traîner sur le sol, mais la position pris par son corps quand il tomba était tel, que sa jambe était pliée vers l’arrière, loin de son pied, et tous ses efforts réussissaient seulement à emprisonner encore plus fermement son pied dans la prise du tronc/bûche.
Il essayait de sentir le seul sous la neige, mais partout ses mains touchaient les petites brindille du pommier qui s’étaient répandues quand l’arbre était tombé et avait été couvert par la neige tombant. Il crié a l’aide, sentant dans lui-même que personne ne pouvait l’entendre. « Lâche-moi » il criait, «Lâche-moi», comme si la chose qui la retenait a sa merci avait le pouvoir de lui libérer et, pendant qu’il criait,
Larmes de frustration et de peur coulaient sur son visage.
Il devrait gésir là toute la nuit, serré comme un étau par le vieux pommier. Il n’y avait pas d’espoir, pas d’issue jusqu’à ils seraient venu dans le matin pour le trouver/chercher. Et en supposant qu’il fût trop tard quand ils arrivaient et il fût déjà raide mort sous/dans la neige gelé ?
Il lutta encore une fois pour libérer son pied, jurant et sanglotant pendent qu’il le faisait. Mais en vain. Il ne pouvait pas se déplacer. Épuisé il posa sa tête sur ses bras et pleura. Il s’enforçait dans la neige, il s’enforçait de plus en plus profondément et, quand un rameau détaché du sous-bois, froid et mouillé toucha ses lèvres, il fût comme si une main, hésitant et timide, cherchât sa route vers lui dans l’obscurité.

I’m sorry for the delay but I have been very pressed over the previous days .
Thanking in advance for your comments to come.
So long
Joe.
Avec sa permission, je poste la discrète et percutante traduction de notre Italien./ Molto grazie, amico mio..
Offered by Violet to the gentleman from Trieste.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de traviskidd, postée le 05-12-2012 à 13:15:25 (S | E)
-[...]Il marcha doucement sur la neige vers les pommiers.
Maintenant la jeune se tenait seule, sur l'escalier, plus éclipsée ; et avec ses branches étendues , d'un blanc scintillant, elle appartenait au monde phantôme, un monde de fantaisie et des spectres. Il voulait se tenir à côté de la petite arbrette et toucher les branches , pour s'assurer qu'elle était encore vivante, que la neige ne lui avait pas fait mal, afin qu'au printemps elle fleurirait une fois encore.
Elle était presque dans sa portée lorsqu'il trébucha et tomba, son pié tordu dessous, attrapé dans quelque obstacle caché par la neige. Il essaya de bouger son pié mais il était coincé, et il sut soudainement, par l'aigüité de la douleur mordant sa cheville, que ce qui l'avait pris au piège était la souche déchirée dentelée du vieil arbre qu'il avait abattu cet après-midi.
Il pencha au devant aux coudes, dans une tentative de se faire traîner par terre, mais telle était sa position , en tombant, que sa jambe se tordait à l'invers, dans une direction contraire à son pié, et tout effort qu'il fit réussit seulement à imprisoner le pié plus fermement dans la prise du tronc . Il chercha le sol avec ses mains, sous la neige, mais où il les mit ses mains touchèrent les petites brindilles cassèes du pommier qui s'y étaient éparpillés, lorsque l'arbre tomba , puis étaient couvertes avec la neige tombante . Il cria pour de l'aide, sachant dans son cœur que personne ne pouvait entendre.
' Laisse-moi aller', il cria, ' laisse-moi aller,' comme si la chose qui le tenait là dans son merci avait le pouvoir de le relaisser, et comme il cria des larmes de frustration et peur coulaient bas son visage . Il allait devoir s'y coucher toute la nuit, tenu fermement dans la griffe du vieux pommier. Il n'y avait pas d'espoir, pas d'échappement, jusqu'à ce qu'on venait le trouver le lendemain, et supposant qu'il était alors trop tard, que lorsqu'on venait il était mort , un macchabée se couchant dans la neige gelée ?
Une fois encore, il lutta de relaisser son pié, jurant et sanglotant comme il le faisait . C'était inutile . Il ne pouvait pas bouger . Epuisé, il posa sa tête sur ses bras, et pleura . Il subit plus fond, toujours plus fond dans la neige, et lorsqu'un morceau perdu de broussailles , froid et mouillê, toucha ses lèvres, c'était comme une main, hésitante et timide sentant son chemin vers lui dans l'obscurité.

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Modifié par traviskidd le 06-12-2012 23:30

Réponse: Jardin sous la neige/Version de pivoine91, postée le 06-12-2012 à 16:18:27 (S | E)
Dear Violet,

Et voici ma version des faits en ces temps d'hiver...

(...) Il s'avança doucement sur la neige jusqu'aux pommiers. Désormais, le jeune arbre se dressait seul, au-dessus des marches, il n'était plus éclipsé et avec ses branches étalées d'un blanc brillant, il appartenait au monde spirituel, un monde peuplé de rêve et de fantômes.

Il voulait se tenir à côté du petit arbre et toucher ses branches pour s'assurer qu'il était encore vivant, que la neige ne l'avait pas endommagé de sorte qu'au printemps il refleurirait une fois encore.

Il avait presque atteint son objectif quand il trébucha et tomba, son pied tourna sous lui, rencontra un obstacle dissimulé par la neige. Il essaya de dégager son pied mais il était coincé, et là, il comprit rapidement, alors qu'une douleur intense gagnait sa cheville, que ce qui l'avait piégé, c'était la souche déchiquetée et fendue qu'il avait fait tomber l'après-midi même. Il s'appuya sur ses coudes en tentant de se traîner le long du sol mais sa position fut telle en tombant que sa jambe se plia en arrière, loin de son pied et chaque effort qu'il fournissait ne faisait que renforcer l'emprisonnement de son pied jusqu'à le coincer encore plus fermement dans l'emprise du tronc. Il tomba au sol, sous la neige, mais à l'endroit où il chuta, les petites branches cassées du pommier qu'il avait éparpillées là quand l'arbre tomba furent recouvertes par la neige en train de tomber. Il cria pour demander de l'aide sachant au fond de son coeur que personne ne pouvait l'entendre.

"Laisse-moi partir" cria-t-il, "laisse-moi partir" comme si la chose qui le tenait à sa merci avait le pouvoir de le réaliser alors qu'il criait, des larmes de frustration et de peur coulaient sur son visage. Il devrait rester couché là toute la nuit retenu fermement dans l'étreinte du vieux pommier. Il n'y avait pas d'espoir, pas d'échappatoire jusqu'à ce que l'on vienne le trouver au petit matin ? Et en supposant que cela arrive, il serait alors trop tard, à leur arrivée, il serait mort reposant tout raide dans la neige gelée.

De grands mercis pour ce nouveau texte de Daphné du Maurier que je connaissais à travers la lecture de "Rebecca" Bain de jouvence, s'il en est, car il y a quelques années déjà !...

Réponse: Jardin sous la neige/Version de zodiac97500, postée le 06-12-2012 à 22:48:46 (S | E)
Bonsoir

Un peu en retard Sorry

Il marchait vers le pommier à pas léger sur la neige .
Maintenant le jeunot se tenait seul debout , bien droit ,au dessus des marches ; avec ses branches déployées , scintillant de blancheur ; Elle appartenait au monde des esprits , un monde de féerie et de fantômes .
Il voulait se tenir près du petit arbre et lui toucher les branches , pour être sûr qu'elle était encore en vie que la neige ne l'avait pas blessé et qu'au printemps elle refleurirait une fois encore .
Elle était presque à sa portée quand il trébucha, son pied tordu sous lui , pris dans un piége que la neige avait masqué .Il essaya de bouger son pied mais celui ci était coincé .Il sut immédiatement à l'extrème douleur mordant sa cheville que ce qu'il l'emprisonnait , était l'éclat de la souche déchiqueté du vieil arbre qu'il avait abattu cet après-midi là .Il s'étira en avant sur ses coudes pour se trainer sur le sol, mais imposible de se tirer d'affaire . En tombant sa jambe s'était repliée en arrière à l'opposé de son pied et tous les efforts accomplis pour s'en sortir ne faisaient que l'emprisonner un peu plus dans les griffes de la souche .
Il tatonna cherchant le sol sous la neige ,mais il ne trouva que les éclats du pommier qui s'étaient éparpillés là quand l'arbre s'était couché puis recouvert par la chute de neige . Il appela à l'aide tout en sachant intérieurement que personne ne l'entendrait .
Il Hurla ! laisse moi partir ! Laisse moi partir ! comme si ce qui le retenait prisonnier avait le pouvoir de le relacher . Des larmes de rage et de frustration coulèrent sur son visage . Il pouvait rester toute la nuit sous l'emprise du vieux pommier . il n'y avait aucun espoir qu'il s'échappe , jusqu'à ce qu'au petit matin , trop tard on le découvre mort complètement raidis allongé dans la neige gelée .
Une fois de plus il essaya de dégager son pied tout en jurant et sanglotant . peine perdue . il ne pouvait plus bouger . Exténué il posa sa tête sur ses bras et pleura. il s'enfonça de plus en plus profondément dans la neige , et quand un morceau de broussaille égaré, froid et humide vint lui toucher les lèvres , c'était comme un léger et incertain espoir pointant vers lui dans cette solitude .

Réponse: Jardin sous la neige/Version de violet91, postée le 07-12-2012 à 16:50:48 (S | E)

...22 ! V'là tous mes petits mignons ! Bravo d'être si nombreux et studieux sur un exercice si glaçant.
Il me ' manque' deux ou trois' fidèles' , mais je ne vais pas être longue , moi- même. Maison sens dessus- dessous like the plant ' people upsidownia' d' Edward Lear, ou les habitants de l'autre côté de la terre qu'Alice Liddell verra ' upside down' à la fin de sa longue chute intérieure!
See you very soon ....... ( 7ans)...

De la fantaisie culturelle aussi 'avant toute chose' ! Lewis Carroll ( writer)> Reverend Charles Dodgson, a Mathematician at Christ Church College- Oxford ,fut un des premiers photographes anglais de l'ère victorienne.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de violet91, postée le 11-12-2012 à 12:37:23 (S | E)

Chaleureux bonjour, bien chers amis qui ne ' piaffez ' pas d'impatience !
Je suis sincèrement désolée de vous tenir en haleine , mais il est très éprouvant pour moi de gérer tout ce qui' ne se perd ni ne se crée, , mais se transforme ' dans mon home (A. Lavoisier .1743.1754- après le Grec Anaxagore de Clazomènes ( oui, oui!) au Vth century B.C)): une révolution ici à en perdre la tête sans guillotine , l'encadrement de mes trois petites princesses plutôt excitées et les préparations de Noël. Comme on dit à Bordeaux, je suis 'sur les tiges '!

I do apologise et ce texte en plus, est loin d'être facile à transcrire ...Grand merci de votre compréhension.
J'arrive pour le début d'après-midi...
There I am, at last ! .3.20 pm

................. 'Jardin sous la neige'....................
Version III

[...]Il avançait à pas délicats sur la neige vers les pommiers. Désormais, le jeune arbre trônait - seul- au dessus des marches : plus rien qui ne le condamnât à l'étiolement . Avec ses branches bien déployées, resplendissantes de blanc immaculé, la presque -créature appartenait au monde des esprits , cet ailleurs de l'imaginaire et des fantômes.
Il désira très fort se trouver auprès d'elle , poser ses mains sur ses ramures, pour s'assurer qu'elle était toujours bien en vie ,et que la neige ne lui avait fait aucun mal : elle pourrait ,alors, offrir de nouveau l'éclosion de ses fleurs.
Elle était presque au bout de ses doigts quand il trébucha et tomba de tout son long, un pied tordu sous lui, capturé par quelque obstacle tapi sous la neige. Il tenta de bouger le pied qui en fait, était bel et bien coincé, et aussitôt il comprit, vu l'intensité des lames de douleur qui lui entamaient la cheville, que le piège en question n'était autre que la souche fendue et déchiquetée du vieux pommier abattu par lui, l'après-midi même.
Penché en avant , en appui sur les coudes, il essaya de se traîner sur le sol mais, de par sa chute, il se retrouvait avec toute la jambe ployée vers l'arrière , le pied hors de portée, et tout effort exercé n'augmentait que davantage l'enserrement de cette étreinte du tronc. Il voulut palper la terre sous la neige or, là où il y parvenait, ses mains ne rencontraient que bris chétifs de brindilles venues du vieil arbre et éparpillées là, au moment de sa défaite, recouvertes plus tard par la neige arrivée.
Les cris de détresse de Buzz percèrent l'air , mais lui, il avait bien conscience, au fond de son coeur , qu'aucune oreille secourable ne les percevrait.
' Lâche-moi !', s'époumona-t-il , ' Mais enfin, lâche-moi !' comme si la chose qui le tenait ,là serré, à sa merci, avait le moindre pouvoir de le libérer ; il n'était plus que hurlements désespérés et flots de larmes,le visage noyé, en proie à l'impuissance et à l'effroi. Il lui faudrait rester étendu là pendant l'égrènement complet des heures de la nuit , prisonnier dans l'étau du vieil arbre. Pas la moindre lueur d'espoir ni échappatoire jusqu'à l'arrivée des hommes qui le découvriraient là au matin ...et si jamais il était trop tard, qu'au moment venu, il était mort, gisant tout raide dans la neige glacée ?
Une fois de plus , il lutta pour dégager son pied et ce faisant , avec force jurons et grands sanglots. Mais à quoi bon ? Il était interdit de mouvement .
A bout de forces, il posa la tête sur ses bras, secoué de pleurs déchirants . Il s'enfonçait, s'enfonçait toujours plus profond dans la neige et quand une poignée de petit bois, égarée, froide et mouillée , lui effleura les lèvres , ce fut comme une main , hésitante et timide qui traçait son chemin jusqu'à lui dans la nuit immobile. [..]

..............................Extrait final du 'Pommier'(1953) de Daphné du Maurier . 1907-1989 .......

....................... ...... ............

...........Winter night.1901................................. THE SCREAM.1893 ( Oslo)......................................................Vampire.1893/94.

... To me, Edvard MUNCH ( Norway- 1863- 1944 )is the one to match this story : impressive and expressive , fantasy, terror, beauty , wonder at its height. An unforgettable shock . GASP ! und Angst !

.........Lien internet
3.45min ( Connaisseuse' Eve' !).

1.21 pm . 12/12/2012........Lien internet
. 2 mn .

Réponse: Jardin sous la neige/Version de lakata, postée le 12-12-2012 à 10:38:38 (S | E)
Bonjour Violet,

Bien que n'ayant pas participé à cet exercice de haute voltige, je me permets de juste glisser le petit mot qui me vient à la lecture de cette trancription : chapeau !

Réponse: Jardin sous la neige/Version de gerondif, postée le 12-12-2012 à 15:44:18 (S | E)
Bonjour,
merci pour cette belle traduction, Violet.

Réponse: Jardin sous la neige/Version de mamy40, postée le 12-12-2012 à 20:45:10 (S | E)
Hello dear Violet,
Moi non plus je n'ai pas participé mais, dans de petits moments de liberté, je me suis régalée à lire et essayer de " m'y essayer " but " I can't ". Je suis trop faible dans cette noble matière et j'ai trop de respect pour cette langue pour la trahir !!!!
Bravo à tous les participants, et à tous bonnes fêtes de fin d'année.

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