Mr. Bean - Joyeux Noël

La veille de Noël, Mr Bean se rend dans le magasin Harrods pour acheter des décorations. Les devantures illuminées, les animations des vitrines ainsi que le père Noël à l'entrée du magasin (dont il tire la fausse barbe au passage) et les sapins magnifiquement décorés le plongent immédiatement dans la magie de cette fête. 

A la recherche d'une boule de décoration pour le sapin, il en teste deux : l'une dorée qui rebondit bien au sol, l'autre rouge qui se brise au sol, puis se rend à la caisse. Là, il aperçoit une guirlande électrique ce qui lui donne envie de l'essayer : il ouvre le paquet et se dirige à l'arrière du magasin, débranche un fil électrique (ce qui éteint tous les éclairages extérieurs du magasin) pour brancher à la place sa guirlande qui fonctionne correctement. Il remet tout en place avant de régler ses achats.

Au marché, Mr Bean tire la barbe à un autre père Noël mais cette fois-ci, c'était une vraie, et il s'enfuit aussitôt.

Il retrouve par hasard son amie Irma Gobb près d'un marchand de légumes, et lui montre la boule qu'il vient d'acheter. Mais elle trouve cela insignifiant et l'attire aussitôt devant une bijouterie en lui montrant la magnifique bague de fiançailles qui lui ferait plaisir. Elle devine par son sourire complice qu'il va la lui offrir pour Noël et l'embrasse sur la joue avant de partir.

Après s'être essuyé la joue, Mr Bean entre dans la bijouterie, sous le regard triomphal de son amie qui sautille de joie au coin de la rue.

Un vendeur de dindes offre sa dinde à celui qui trouvera son poids après l'avoir soupesée, moyennant une modeste participation, ce qui attire la foule.

Mr Bean a alors l'idée d'aller chercher son pèse-personne avant de se présenter devant le vendeur.

Le vendeur lui tend sa dinde et la balance indique 89,5 kg. Après lui avoir rendu sa dinde, Mr Bean prend sa calculatrice pour soustraire 75,5 à 89,5 et écrit sa proposition chiffrée sur la pancarte : 14,145 kg. Le vendeur n'en revient pas.

Mr Bean remporte son prix puis s'en va le ranger dans le coffre de sa voiture en laissant par terre sa balance sans que le vendeur se soit interrogé sur la cause du trébuchement du candidat suivant.

Un peu plus loin, près de l'arbre de Noël du marché, Mr Bean est attiré par la musique et s'approche du chef d'orchestre de la fanfare de l'Armée du Salut qui a visiblement du mal à recueillir quelque argent de la part des passants qui poursuivent leur chemin. Mr Bean se propose pour faire la quête à sa place et après avoir déposé une pièce, se promène parmi les chalands.

Rapidement, il prend sur le fait un larron en train de dérober un billet.

Il le lui retire d'un air moralisateur tout en l'invitant à vider prestement les poches extérieures et intérieures de son manteau d'où sortent un porte-monnaie et un collier de perles.

Mr Bean devine aussi les billets cachés sous son béret ainsi que la bague dissimulée dans sa bouche qu'il lui fait recracher par une petite tape sur la tête.

Le chef d'orchestre remercie Mr Bean pour cette collecte étonnante et lui confie le bâton de chef d'orchestre.

Mr Bean découvre avec étonnement que la musique naît de ses gestes : ces musiciens qui obéissent scrupuleusement à chacun de ses mouvements sont obligés d'attendre -parfois pendant de longues secondes- chaque note qui aurait dû être jouée depuis longtemps et se voient contraints d'enchaîner un flot de notes déclenchées par le caprice d'un chef d'orchestre fantasque. 

Mr Bean prend tout de suite goût à son nouveau rôle et se retourne pour voir l'effet produit sur le public.

Il allie à la gestuelle un déhanché très en rythme avec la musique, une expression larmoyante sur un passage lent et triste et mime un bouton de réglage du volume pour augmenter ou diminuer à volonté la puissance sonore. Les musiciens suivent si bien sa logique que plus aucun ne répond à ses gestes après qu'il a mimé une coupure du son. Puis le son revenu, l'hésitation de Mr Bean pendant une note aiguë oblige les musiciens à maintenir la note bien trop longtemps...

Après un très bref interlude, Mr Bean revient pour faire jouer aux musiciens un morceau très jazzy qu'il vit de tout son être, et se retourne pour solliciter les applaudissements des chalands venus nombreux entourer ce groupe. 

Après s'être bien amusé, il rend la baguette au chef d'orchestre surpris de voir autant de monde attroupé autour de lui puis part acquérir son sapin de Noël  : mais le vendeur est déjà parti.

Alors, au milieu de la place du marché, on peut apercevoir le majestueux sapin de Noël décoré d'une guirlande électrique commencer à se pencher pour s'affaisser et finir ... sur le toit de la voiture de Mr Bean qui sans complexe, rentre chez lui, arrachant le fil électrique qui éclairait le sapin pendant le trajet.

De l'immense sapin qu'il a volé au marché, Mr Bean en a scié la cime par sa fenêtre située au premier étage de l'immeuble, pour jeter le reste à terre. Puis il a rapidement décoré ce bout de sapin de la boule et de la guirlande électrique qu'il venait d'acheter. 

Afin de rentrer encore plus dans l'ambiance de Noël, il sort de son appartement pour déposer dans la fente aux lettres de sa propre porte trois enveloppes cachetées contenant chacune la même carte pour se souhaiter un joyeux Noël et qu'il découvre avec surprise et ravissement en rentrant chez lui. Ces 3 cartes viennent compléter les 3 autres mêmes cartes disposées sur un fil à étendre le linge où il pourra les admirer à loisir.

La nuit tombée, Mr Bean pend une chaussette sur la cheminée en rêvant à ce que le père Noël pourra lui apporter.

Il n'oublie pas son Teddy, en plaçant une deuxième chaussette en format réduit à côté de la sienne, ni la souris en accrochant une chaussette miniature sur la plinthe près de l'entrée menant à sa cachette. 

Puis Mr Bean s'installe dans son fauteuil pour regarder une émission télévisée apaisante pour partager l'esprit de Noël mais les programmes qui passent ce soir-là sont vraiment trop violents.

 Un chant mélodieux venant de l'extérieur répond à son attente : ce sont des enfants venus interpréter un chant de Noël :

Mr Bean ouvre sa porte en grand, s'installe confortablement dans son fauteuil en posant ses pieds sur son pouf, en sirotant un verre de vin et en dégustant un chocolat et se laisse bercer par la douce musique.

Juste avant la fin du chant, il s'approche des enfants avec sa boîte d'assortiment de chocolats dans la main et sans dire un mot, leur claque la porte au nez.

Le lendemain matin, il découvre dans la chaussette de son Teddy une boîte métallique contenant deux punaises baïonnettes qu'il lui enfonce au niveau des yeux pour lui redonner la vue.

Puis il procède à un examen rapide pour mesurer son acuité visuelle, qui s'avère concluant car son Teddy lui a dit dans le creux de l'oreille le nombre exact de doigts qu'il lui avait présentés.

Dans sa propre chaussette de Noël, il plonge la main et y découvre avec enchantement ... la deuxième chaussette de Noël qui fera la paire, et les enfile aussitôt.

Dans la chaussette de la souris, il y trouve un morceau de gruyère, qu'il enfile ... dans un piège à souris.

Il est temps à présent de préparer le repas de Noël.

Mr Bean apporte l'énorme dinde sur la table et approche le saladier rempli d'une farce qu'il avait préparée la veille.

Sans prendre de gants ni d'ustensile de cuisine, il introduit directement la farce à la main dans le corps de la dinde.

Mais en retirant sa main, il s'aperçoit que sa montre n'est plus à son poignet. 

Il entreprend alors de retirer à nouveau à la main chaque poignée de farce et de la remettre dans le saladier pour récupérer sa montre.

Ne la trouvant toujours pas, il explore le corps de la dinde dans tous ses recoins avec une lampe torche puis y insère sa tête : c'est à ce moment que son amie sonne à sa porte : il se relève précipitamment coiffé d'une carcasse de dinde.

Son amie ne comprend pas les bruits de casse émanant de la cuisine et lui demande si tout va bien. N'arrivant pas à s'extirper, il choisit de se cacher la tête avec une grande serviette et ouvre la porte à son amie qui lui souhaite un joyeux Noël.

Pendant qu'elle découvre son appartement, il tente de retrouver le chemin du placard où il a rangé la scie qui pourra le libérer de cette dinde.

Son amie qui était venue dans la cuisine prendre la bouteille de vin pour l'apporter sur la table s'évanouit après avoir poussé un cri d'horreur en voyant un être monstrueux brandir une scie vers elle.

On la retrouve un peu plus tard accroupie en train de tirer Mr Bean par les jambes tout en maintenant sa tête sous une pile de meubles, mais sans succès.

Elle choisit alors d'attacher un objet lourd à la dinde et de le projeter par la fenêtre ce qui libère la tête de Mr Bean qui est ravi d'avoir récupéré sa montre dans la bouche.

Le repas de Noël sera donc frugal, composé d'un sandwich et de quelques rondelles de carottes.

Pendant le repas, son amie lui tend son cadeau de Noël puis le dissimule derrière son dos en présentant ses lèvres dans l'espoir d'un baiser.

Pour y échapper, Mr Bean fait semblant d'avoir vu quelque chose d'intéressant, et lui chipe son cadeau pendant qu'elle se retourne.

Il s'agit d'une maquette de voilier à réaliser. Elle regarde d'un œil attendri Mr Bean fou de joie en train de déballer son cadeau et de s'émerveiller devant chaque pièce.

Lui aussi tend un cadeau à son amie mais sa forme ne correspond pas du tout à ce qu'elle attendait. Elle le déballe rapidement et découvre ... la photo qui se trouvait dans la bijouterie, près de la bague qu'elle espérait !

Sa déception est si grande qu'elle s'éloigne pour éclater en sanglots, ce qui émeut Mr Bean qui s'approche d'elle en marmonnant qu'il avait oublié l'essentiel : et il lui présente un deuxième cadeau qui cette fois a tout à fait la forme qu'elle attendait.

Il s'agit bel et bien d'un écrin rouge : elle se jette au cou de Mr Bean pour le remercier puis l'ouvre et y découvre ... un crochet pour fixer la photo au mur. 

Pendant qu'il lui montre comment s'en servir, elle s'enfuit vexée et malheureuse en claquant la porte.

Mr Bean se retrouve seul et ne comprend pas ce qui lui a pris. Il se souhaite alors un joyeux Noël en faisant éclater le super diablotin qu'il s'était confectionné en rassemblant les ficelles détonantes des diablotins qui lui restaient de l'année dernière.