Japon - vie quotidienne - cours

Tout le monde sait que les Japonais mangent du poisson cru, lisent des mangas, même les adultes, dorment par terre et travaillent énormément !

Mais le Japon n'est pas que ça. La vie quotidienne peut y être très surprenante, voire déroutante, pour des Occidentaux dans bien des domaines.

Lorsqu'on arrive au Japon, première surprise, la circulation se fait à gauche comme en Grande-Bretagne.

Il est d'ailleurs difficile pour des non-Japonais de conduire au Japon, car seules les principales rues des grandes villes et les grands axes ont des traductions en caractères romains. La plupart du temps les indications sont uniquement affichées en caractères japonais.

En plus, de nombreuses rues au Japon n’ont pas de nom ! Mais alors direz-vous, comment peut-on trouver son chemin ?

Les municipalités et les quartiers des grandes villes ont des noms. Ils sont divisés en « sections de quartier » ( chōme), puis en « blocs de bâtiments » (banshi), lesquels regroupent les immeubles ou maisons. Ces trois sous-divisions sont numérotées. Un bloc est généralement l'espace entre quatre rues formant plus ou moins un carré. Les bâtiments dans un bloc ne sont pas identifiés avec des numéros qui se suivent le long d’une rue mais en fonction de leur date de construction dans leur bloc. Ainsi le long des rues les immeubles ont des numéros qui ne se suivent pas ! Une fois dans le bon quartier de petits panneaux indiquent le numéro du bloc puis celui de l'immeuble ou de la maison, mais il faut les trouver. Ils peuvent être affichés sur des poteaux, des lampadaires, etc. Il faut donc souvent demander, soit à des habitants, soit à des commerçants, ou même au poste de police du quartier. D'ailleurs même les taxis se perdent. Seul le GPS permet maintenant de surmonter le problème.

Si l'on veut se rendre rapidement d'une ville importante à une autre, la meilleure solution est de prendre le TGV local appelé 'Shinkansen'. Shinkansen signifie littéralement 'nouvelle grande ligne' mais l'usage a retenu ce mot pour désigner à la fois les trains et les lignes. La 1^re ligne a été inaugurée en 1964, à l'occasion des Jeux Olympiques de Tokyo. Les Shinkansen sont réputés pour leur très grande ponctualité. Sur certaines lignes les trains peuvent faire des pointes à près de 300 km/h.

Autre ressemblance avec la Grande-Bretagne, bien connue de tous les lecteurs de mangas, les élèves japonais portent souvent un uniforme. Le port de l'uniforme est obligatoire dans la plupart des établissements secondaires, mais dans seulement une minorité d’écoles primaires. A l’origine les uniformes traditionnels étaient inspirés d’uniformes militaires. Les uniformes actuels varient d’un établissement scolaire à un autre. Pour les garçons ils comprennent généralement une chemise blanche avec une cravate, un pantalon et une veste sombres; pour les filles, ils comprennent un chemisier, une jupe plissée, une veste et une cravate ou un nœud autour du cou. Aujourd’hui la longueur de la jupe a tendance à se réduire, les chaussettes peuvent être remplacées par des 'loose-socks', le maquillage est parfois permis. Mais le pantalon est toujours interdit pour les filles. Pour beaucoup de Japonais, l’uniforme est un moyen de renforcer la cohésion du groupe.

Au niveau des loisirs, les Japonais aiment beaucoup aller au restaurant (et pas seulement aux sushis-bars), au karaoke, se détendre dans les 'onsens', ces sources chaudes qui jaillissent dans tout le pays, jouer au golf lorsqu’ils en ont les moyens, aller encourager leur équipe favorite de base-ball, qui est le sport national. Le Disneyland de Tokyo est aussi très populaire. Les Japonais peuvent aussi passer des nuits à jouer au mah-jong (sorte de dominos). Ils dépensent aussi des sommes importantes à la loterie et dans les salles de pachinko.

Les salles de pachinko se caractérisent par des allées étroites de dizaines de sortes de flippers verticaux alignés les uns à côté des autres sous un éclairage au néon avec un bruit assourdissant de billes métalliques. Le joueur achète des petites billes métalliques qu’il insère dans la machine. Les billes tombent alors dans une surface de jeu verticale. Si une bille tombe dans un espace gagnant, la machine délivre un grand nombre de billes, que le joueur peut utiliser pour continuer à jouer ou échanger au comptoir contre un prix. La loi japonaise interdisant les jeux d'argent, les billes ne peuvent être échangées en monnaie, mais les joueurs peuvent demander à échanger ces lots contre de l'argent dans des boutiques que l’on trouve toujours dans le voisinage des salles de pachinko !

Maintenant vous pouvez tenter le questionnaire et voir si vous êtes prêts pour aller au Japon...