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Message de kawaii234 posté le 09-12-2018 à 16:52:08 (S | E | F)
Mon professeur m'a demandé de faire un corpus sur trois fables, deux de la Fontaine ("La mort et le malheureux" ainsi que "La mort et le Bûcheron") et une de Boileau ("le bucheron et la mort"), qui sont toute les trois des réécritures de la fable d'Esope "Le vieillard et la mort".
La question est la suivante "En comparant les différentes fables, vous identifierez dans un premier temps leurs points communs pour montrer ensuite que cette imitation des Anciens n'a rien d'un esclavage. Vous soulignerez alors la force et l'originalité des réécritures."
voila mon corpus merci de le corriger si les formes de vont pas ou si j'ai fait des fautes ;
Le corpus proposé se compose de quatre fables dont trois, qui sont des réécritures de celle d'Esope, Le vieillard et la mort ; qui sont la mort et le malheureux ainsi que la mort et le bûcheron de la Fontaine et le bûcheron et la mort de Boileau, qui dâtent de la fin du 17ème siècle et du début du 18ème siècle.
Cette réécriture montre en effet certaines similitudes avec la fable originale comme « un pauvre bûcheron » abattu par les ans dans la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort. Tandis que la première réécriture de la fable d'Esope par la Fontaine (la mort et le malheureux) ne mentionne pas le fait que le « malheureux » soit un « pauvre bûcheron ».
Dans les trois réécritures, il est question d'un homme exténué par sa tâche et qui appelle la mort. Cette mort qui est représentée de plusieurs manières chez les auteurs. D'abord de manière « courtoise », « elle frappe a la porte, elle entre, elle se montre », celle-ci a donc une notion de respect puisqu'elle frappe à la porte. En revanche dans la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort, cette dernière apparaît de manière malicieuse et brûtale, avec « lui demande ce qu'il faut faire », alors qu'elle le sait parfaitement ou « que veut-tu? lui crie-t-elle », qui traduit son agacement vis à vis du « vieillard ».
Leurs réécritures ont beau recopier le style ancien, elles n'ont en revanche rien à voir avec un esclavage, car chacun des auteurs a réécrit la fable d'une manière différente.
Dans les deux fables de la Fontaine il y a une morale ; une citation de Mécenas, « qu'on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme je vive, c'est assez, je suis plus que content », et une devise « plutôt souffrir que mourrir » qui explique qu'il est mieux de vivre mal, mais « vivre » est l'essentiel. Alors que Boileau n'a pas choisi de morale pour sa fable.
Le choix des récits dans la fable est le plus important car il divertit, et les trois sont différents ; la mort et le malheureux a beaucoup de dissimilitudes avec Esope, « le malheureux appelait tous les jours la mort » et cherche à l'amadouer avec « O mort, que tu me semble belle » mais par surprise lorsque celle-ci arrive enfin le « malheureux » est prit « d'horreur et d'effroi » car la mort est hideuse.
Quant à la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort, elle sont des fables qui respectent les règles classiques de la réécriture mais la réaction du bûcheron diffère dans le deux récits, avec « c'est, dit-il, afin de m'aider à recharger ce bois ; tu ne tardera guère » et « qui moi ? Dit-il alors prompt à se corriger. Que tu m'aide à me charger ».
Le premier bûcheron est malin et se corrige après le « di-il » qui marque sa peur et son hésitation.
Le « qui, moi ? » du deuxième bûcheron veut montrer que celui-ci veut feindre l'ignorance et « berner » la mort.
Ainsi ces réécritures imitent des modèles anciens conçus comme des modèles littéraires, des créateurs de genres et des formes d'écritures ? Grâce à leurs originalités, Boileau et la Fontaine ont su réécrire des fables qui enseignent et divertissent avec le récit et la morale.
(merci d'avance )
Message de kawaii234 posté le 09-12-2018 à 16:52:08 (S | E | F)
Mon professeur m'a demandé de faire un corpus sur trois fables, deux de la Fontaine ("La mort et le malheureux" ainsi que "La mort et le Bûcheron") et une de Boileau ("le bucheron et la mort"), qui sont toute les trois des réécritures de la fable d'Esope "Le vieillard et la mort".
La question est la suivante "En comparant les différentes fables, vous identifierez dans un premier temps leurs points communs pour montrer ensuite que cette imitation des Anciens n'a rien d'un esclavage. Vous soulignerez alors la force et l'originalité des réécritures."
voila mon corpus merci de le corriger si les formes de vont pas ou si j'ai fait des fautes ;
Le corpus proposé se compose de quatre fables dont trois, qui sont des réécritures de celle d'Esope, Le vieillard et la mort ; qui sont la mort et le malheureux ainsi que la mort et le bûcheron de la Fontaine et le bûcheron et la mort de Boileau, qui dâtent de la fin du 17ème siècle et du début du 18ème siècle.
Cette réécriture montre en effet certaines similitudes avec la fable originale comme « un pauvre bûcheron » abattu par les ans dans la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort. Tandis que la première réécriture de la fable d'Esope par la Fontaine (la mort et le malheureux) ne mentionne pas le fait que le « malheureux » soit un « pauvre bûcheron ».
Dans les trois réécritures, il est question d'un homme exténué par sa tâche et qui appelle la mort. Cette mort qui est représentée de plusieurs manières chez les auteurs. D'abord de manière « courtoise », « elle frappe a la porte, elle entre, elle se montre », celle-ci a donc une notion de respect puisqu'elle frappe à la porte. En revanche dans la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort, cette dernière apparaît de manière malicieuse et brûtale, avec « lui demande ce qu'il faut faire », alors qu'elle le sait parfaitement ou « que veut-tu? lui crie-t-elle », qui traduit son agacement vis à vis du « vieillard ».
Leurs réécritures ont beau recopier le style ancien, elles n'ont en revanche rien à voir avec un esclavage, car chacun des auteurs a réécrit la fable d'une manière différente.
Dans les deux fables de la Fontaine il y a une morale ; une citation de Mécenas, « qu'on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme je vive, c'est assez, je suis plus que content », et une devise « plutôt souffrir que mourrir » qui explique qu'il est mieux de vivre mal, mais « vivre » est l'essentiel. Alors que Boileau n'a pas choisi de morale pour sa fable.
Le choix des récits dans la fable est le plus important car il divertit, et les trois sont différents ; la mort et le malheureux a beaucoup de dissimilitudes avec Esope, « le malheureux appelait tous les jours la mort » et cherche à l'amadouer avec « O mort, que tu me semble belle » mais par surprise lorsque celle-ci arrive enfin le « malheureux » est prit « d'horreur et d'effroi » car la mort est hideuse.
Quant à la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort, elle sont des fables qui respectent les règles classiques de la réécriture mais la réaction du bûcheron diffère dans le deux récits, avec « c'est, dit-il, afin de m'aider à recharger ce bois ; tu ne tardera guère » et « qui moi ? Dit-il alors prompt à se corriger. Que tu m'aide à me charger ».
Le premier bûcheron est malin et se corrige après le « di-il » qui marque sa peur et son hésitation.
Le « qui, moi ? » du deuxième bûcheron veut montrer que celui-ci veut feindre l'ignorance et « berner » la mort.
Ainsi ces réécritures imitent des modèles anciens conçus comme des modèles littéraires, des créateurs de genres et des formes d'écritures ? Grâce à leurs originalités, Boileau et la Fontaine ont su réécrire des fables qui enseignent et divertissent avec le récit et la morale.
(merci d'avance )
Réponse : Aide corpus français de cervau, postée le 09-12-2018 à 18:15:00 (S | E)
je vais pas te mentir je n'ais pas tout lu mais je peux te dire qu ce que tu as fait c'est très bien (bon pour ce que j'ai lu ) je peux te dire aussi que la première fois que j'ai vu ton texte je me suis presque évanouis et j'ai presque vomi tu m'a donner des vertiges🤢 mais c'est très bon ton texte✔👍
Réponse : Aide corpus français de jij33, postée le 10-12-2018 à 11:39:31 (S | E)
Bonjour kawaii234
Je ne serai pas aussi élogieuse que cervau et vous signalerai les corrections à apporter et je n'ai failli ni vomir (beurk !), ni m'évanouir !
Les fautes d'orthographe faciles à corriger seront précédées de. En demandant notre aide à la correction, vous vous engagez à renvoyer votre texte jusqu'à ce qu'il ne présente plus d'erreurs. Enfin, sauf erreur gravissime de méthode, nous ne donnons pas notre avis sur le contenu, mais signalons uniquement les erreurs grammaticales et orthographiques à corriger.
Méthodologie de la question de corpus au bac de français : Lien internet
Lien internet
Annales : Lien internet
Le corpus proposé se compose de quatre fables dont trois,(pas de virgule) qui (supprimer) sont des réécritures de celle d'Esope, (remplacer la virgule par les deux-points) Le vieillard et la mort ; qui (les antécédents de ce pronom relatif sont trop loin : le remplacer par le pronom démonstratif que l'on trouve dans le présentatif "c'est", en tenant compte du fait que le verbe est au pluriel : sont) sont la mort et le malheureux ainsi que la mort (un titre commence toujours par une majuscule : corriger les trois)et le bûcheron de la Fontaine et le bûcheron et la mort de Boileau, qui dâtent de la fin du 17ème si c'était le quinzième siècle, il faudrait écrire XVe) siècle et du début du 18ème (idem) siècle.
Cette réécriture montre en effet certaines similitudes avec la fable originale comme « un pauvre bûcheron » abattu par les ans dans la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort. Tandis que la première réécriture de la fable d'Esope par la Fontaine (la mort et le malheureux) ne mentionne pas le fait que le « malheureux » soit un « pauvre bûcheron ».
Dans les trois réécritures, il est question d'un homme exténué par sa tâche et qui appelle la mort. Cette mort qui est (pourquoi alourdir ? supprimer ce groupe, ainsi que le point, à remplacer par une virgule) représentée de plusieurs manières chez les auteurs. D'abord (virgule) de manière « courtoise », « elle frappe a la porte, elle entre, elle se montre », celle-ci a donc une notion de respect puisqu'elle frappe à la porte. En revanche (virgule) dans la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort, cette dernière apparaît de manière malicieuse et brûtale, avec « lui demande ce qu'il faut faire », alors qu'elle le sait parfaitement ou « que veut-tu? lui crie-t-elle », qui traduit son agacement vis à vis du « vieillard ».
Leurs réécritures ont beau recopier le style ancien, elles n'ont en revanche rien à voir avec un esclavage, car chacun des auteurs a réécrit la fable d'une manière différente.
Dans les deux fables de la Fontaine il y a une morale ; une citation de Mécenas, « qu'on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu'en somme je vive, c'est assez, je suis plus que content », et une devise « plutôt souffrir que mourrir » (un truc pour se souvenir que mourir ne prend qu'un r : on ne meurt qu'un fois... sauf au futur et au conditionnel présent !) qui explique qu'il est mieux de vivre mal, mais « vivre » est l'essentiel. Alors que Boileau n'a pas choisi de morale pour sa fable.
Le choix des récits dans la fable est le plus important car il divertit, et les trois sont différents ; la mort et le malheureux a beaucoup de dissimilitudes avec Esope, « le malheureux appelait tous les jours la mort » et cherche à l'amadouer avec « O (O majuscule accent circonflexe : alt0212 sur pc, en tenant la touche alt enfoncée) mort, que tu me semble belle » mais par surprise lorsque celle-ci (un simple pronom personnel allégera) arrive enfin (virgule) le « malheureux » est prit « d'horreur et d'effroi » car la mort est hideuse.
Quant à la mort et le bûcheron et le bûcheron et la mort, elle (pronom démonstratif) sont des fables qui respectent les règles classiques de la réécriture mais la réaction du bûcheron diffère dans le deux récits, avec « c'est, dit-il, afin de m'aider à recharger ce bois ; tu ne tardera guère » et « qui moi ? Dit-il alors prompt à se corriger. Que tu m'aide à me charger ».
Le premier bûcheron est malin et se corrige après le « di-il » qui marque sa peur et son hésitation.
Le « qui, moi ? » du deuxième bûcheron veut montrer que celui-ci (idem : pronom personnel) veut feindre l'ignorance et « berner » la mort.
Ainsi (virgule) ces réécritures imitent des modèles anciens conçus comme des modèles littéraires, des créateurs de genres et des formes d'écritures ? (pourquoi ce point d'interrogation ? Grâce à leurs originalités (singulier) , Boileau et la Fontaine ont su réécrire des fables qui enseignent et divertissent avec le récit et la morale.
Bonne correction, que vous présenterez en suivant
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