Correction Rédaction
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Message de perfect posté le 13-03-2019 à 21:17:37 (S | E | F)
Bonsoir,
Voici ma rédaction sur une oeuvre choisie.
L’œuvre que j’ai choisi parmi toutes celles que l’on a pu voir durant notre sortie au musée du Petit Palais est le tableau du « Massacre des Innocents » qui est tiré d’un épisode dramatique du Nouveau Testament. C’est une huile sur toile de Nicolas Poussin réalisé entre 1626 et 1627, durant le siècle d’or qu’est le XVIIème siècle. J'ai choisi cette œuvre car je la trouve très intéressante, son histoire est particulière et cela me touche de voir ses horreurs que l’on peut faire subir à des bébés.
Nicolas Poussin avait fait carrière en Italie et avait peint aussi bien des scènes d'histoire que religieuses, mythologiques, mais aussi des paysages animés. Il a répondu à quelques commandes destinées à des églises, mais il est surtout connu pour des tableaux de taille moyenne destinés à quelques amateurs italiens ou français auxquels il reste fidèle tout au long de sa vie. Sa renommée lui permet de devenir peintre du roi et de revenir en France entre 1640 et 1642. Il rejette totalement le caravagisme. Le Caravage est, selon lui, venu au monde pour détruire la peinture.
Le Massacre des Innocents est relaté dans l’Evangile selon saint Matthieu. Le roi Hérode de Judée fit tuer tous les garçons de moins de deux ans nés aux alentours de Bethléem car des Mages lui avaient annoncé la naissance dans cette ville d’un enfant appelé à devenir le roi des Juifs. Jésus fut sauvé du massacre par la fuite en Egypte de sa Famille. On comprend donc que c’est une peinture religieuse.
Le soldat de gauche tenant une glaive à la main piétine une mère horrifiée qui ne peut plus protéger son enfant. Au centre, une autre cherche à s’enfuir. A droite, une troisième tente de retenir le bourreau. La quatrième, agenouillée, pleure son enfant mort. La lumière rythme les mouvements, le tableau en est presque une chorégraphie.
Les visages sont très expressifs : ceux des femmes laissent transparaître leur chagrin, leur douleur, leur supplication et leur impuissance et celui des hommes leur détermination, on remarque leur musculature. C’est la force brute contre l’innocence, la faiblesse.
Un temple antique avec des colonnes corinthiennes est représenté au second plan à gauche du tableau : on y décèle le classicisme de Poussin, le respect et l’imitation des Anciens.
Le tableau est sobre, les couleurs sourds et bistres, et Poussin utilise des camaïeux.
L’architecture sombre qui ferme l’arrière plan du tableau ne laisse aucune échappatoire aux personnages disposés en frise comme un bas-relief antique. Les soldats, exécuteurs anonymes et indifférents, sont de façon très probable des paysans (couleur de peau foncée). Leurs corps dessinent des arabesques, comme une danse macabre (une danse des couteaux) autour des victimes.
En conclusion, j’ai trouvé que Poussin a réussi à nous transmettre les émotions de cette tragédie, très intéressante à analyser de part ses compositions savantes et rigoureuses.
Merci d'avance de vos réponses,
Perfect
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Modifié par perfect le 13-03-2019 21:17
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Modifié par perfect le 13-03-2019 21:53
Message de perfect posté le 13-03-2019 à 21:17:37 (S | E | F)
Bonsoir,
Voici ma rédaction sur une oeuvre choisie.
L’œuvre que j’ai choisi parmi toutes celles que l’on a pu voir durant notre sortie au musée du Petit Palais est le tableau du « Massacre des Innocents » qui est tiré d’un épisode dramatique du Nouveau Testament. C’est une huile sur toile de Nicolas Poussin réalisé entre 1626 et 1627, durant le siècle d’or qu’est le XVIIème siècle. J'ai choisi cette œuvre car je la trouve très intéressante, son histoire est particulière et cela me touche de voir ses horreurs que l’on peut faire subir à des bébés.
Nicolas Poussin avait fait carrière en Italie et avait peint aussi bien des scènes d'histoire que religieuses, mythologiques, mais aussi des paysages animés. Il a répondu à quelques commandes destinées à des églises, mais il est surtout connu pour des tableaux de taille moyenne destinés à quelques amateurs italiens ou français auxquels il reste fidèle tout au long de sa vie. Sa renommée lui permet de devenir peintre du roi et de revenir en France entre 1640 et 1642. Il rejette totalement le caravagisme. Le Caravage est, selon lui, venu au monde pour détruire la peinture.
Le Massacre des Innocents est relaté dans l’Evangile selon saint Matthieu. Le roi Hérode de Judée fit tuer tous les garçons de moins de deux ans nés aux alentours de Bethléem car des Mages lui avaient annoncé la naissance dans cette ville d’un enfant appelé à devenir le roi des Juifs. Jésus fut sauvé du massacre par la fuite en Egypte de sa Famille. On comprend donc que c’est une peinture religieuse.
Le soldat de gauche tenant une glaive à la main piétine une mère horrifiée qui ne peut plus protéger son enfant. Au centre, une autre cherche à s’enfuir. A droite, une troisième tente de retenir le bourreau. La quatrième, agenouillée, pleure son enfant mort. La lumière rythme les mouvements, le tableau en est presque une chorégraphie.
Les visages sont très expressifs : ceux des femmes laissent transparaître leur chagrin, leur douleur, leur supplication et leur impuissance et celui des hommes leur détermination, on remarque leur musculature. C’est la force brute contre l’innocence, la faiblesse.
Un temple antique avec des colonnes corinthiennes est représenté au second plan à gauche du tableau : on y décèle le classicisme de Poussin, le respect et l’imitation des Anciens.
Le tableau est sobre, les couleurs sourds et bistres, et Poussin utilise des camaïeux.
L’architecture sombre qui ferme l’arrière plan du tableau ne laisse aucune échappatoire aux personnages disposés en frise comme un bas-relief antique. Les soldats, exécuteurs anonymes et indifférents, sont de façon très probable des paysans (couleur de peau foncée). Leurs corps dessinent des arabesques, comme une danse macabre (une danse des couteaux) autour des victimes.
En conclusion, j’ai trouvé que Poussin a réussi à nous transmettre les émotions de cette tragédie, très intéressante à analyser de part ses compositions savantes et rigoureuses.
Merci d'avance de vos réponses,
Perfect
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Réponse : Correction Rédaction de gerondif, postée le 13-03-2019 à 21:48:16 (S | E)
Bonjour
Votre texte donne l'impression que le premier et le dernier paragraphe sont de vous, et le reste un copié-collé sans erreurs.
erreurs en bleu:
Voici ma rédaction sur une oeuvre choisie.
L’œuvre que j’ai choisi(accord) parmi toutes celles que l’on a pu voir durant notre sortie au musée du Petit Palais est le tableau du « Massacre des Innocents » qui est tiré d’un épisode dramatique du Nouveau Testament. C’est une huile sur toile de Nicolas Poussin réalisé(accord) entre 1626 et 1627, durant le siècle d’or qu’est le XVIIème siècle. J'ai choisis(orthographe ou accord. Vous diriez, l'œuvre que j'ai choisise ?) cet œuvre car je la trouve très intéressante, son histoire est particulière et cela me touche de voir ses(ces ou ses??) horreurs que l’on peut faire subir à des bébés.
Nicolas Poussin avait fait carrière en Italie et avait peint aussi bien des scènes d'histoire que religieuses, mythologiques, mais aussi des paysages animés. Il a répondu à quelques commandes destinées à des églises, mais il est surtout connu pour des tableaux de taille moyenne destinés à quelques amateurs italiens ou français auxquels il reste fidèle tout au long de sa vie. Sa renommée lui permet de devenir peintre du roi et de revenir en France entre 1640 et 1642. Il rejette totalement le caravagisme. Le Caravage est, selon lui, venu au monde pour détruire la peinture.
Le Massacre des Innocents est relaté dans l’Evangile selon saint Matthieu. Le roi Hérode de Judée fit tuer tous les garçons de moins de deux ans nés aux alentours de Bethléem car des Mages lui avaient annoncé la naissance dans cette ville d’un enfant appelé à devenir le roi des Juifs. Jésus fut sauvé du massacre par la fuite en Egypte de sa Famille. On comprend donc que c’est une peinture religieuse.
Le soldat de gauche tenant une glaive à la main piétine une mère horrifiée qui ne peut plus protéger son enfant. Au centre, une autre cherche à s’enfuir. A droite, une troisième tente de retenir le bourreau. La quatrième, agenouillée, pleure son enfant mort. La lumière rythme les mouvements, le tableau en est presque une chorégraphie.
Les visages sont très expressifs : ceux des femmes laissent transparaître leur chagrin, leur douleur, leur supplication et leur impuissance et celui des hommes leur détermination, on remarque leur musculature. C’est la force brute contre l’innocence, la faiblesse.
Un temple antique avec des colonnes corinthiennes est représenté au second plan à gauche du tableau : on y décèle le classicisme de Poussin, le respect et l’imitation des Anciens.
Le tableau est sobre, les couleurs sourds(accord) et bistres, et Poussin utilise des camaïeux.
L’architecture sombre qui ferme l’arrière plan du tableau ne laisse aucune échappatoire aux personnages disposés en frise comme un bas-relief antique. Les soldats, exécuteurs anonymes et indifférents, sont de façon très probable des paysans (couleur de peau foncée). Leurs corps dessinent des arabesques, comme une danse macabre (une danse des couteaux) autour des victimes.
En conclusion, j’ai trouvé que Poussin a(concordance des temps) réussi à nous transmettre les émotions de cette tragédie, très intéressante à analyser de part(orthographe) ses compositions savantes et rigoureuses.
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