Tests de culture générale gratuits> Créer un test
Connectez-vous !

Cliquez ici pour vous connecter
Nouveau compte
Des millions de comptes créés sur nos sites

100% gratuit !
[Avantages]


- Accueil
- Accès rapides
- Livre d'or
- Plan du site
- Recommander
- Signaler un bug
- Faire un lien


Recommandés:
- Jeux gratuits
- Nos autres sites



Publicités :





Ex 231/ will this translation be easier...

Cours gratuits > Forum > Exercices du forum || En bas

[POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


Ex 231/ will this translation be easier...
Message de here4u posté le 13-07-2022 à 21:30:01 (S | E | F)
Hello, dear hardworking Friends!

Version de vacances ? Certes, mais pas plus facile pour autant ...

Out went Signora... and in is Elizabeth coming... the setting has changed too...
Allez-vous encore me maudire ?


Translate into French:

Oh, you’re a witch, she thought, a wicked, loveless witch. God save you. Elizabeth Leplatrier told herself. God save your wretched soul.
She bit the inside of her cheek, bit it good and hard, so that she tasted blood inside her mouth.
«Clear the table,» she told Lucinda who was still perched on her cushioned chair at the kitchen table.
He is dead, Elizabeth thought. She took off her pinafore and folded it neatly as she watched the wagon come down the track, waited for it to slip and lurch at the bog-hole. It was Savage-the-grocer’s cart and there were men, six of them, all clinging to it, all black angles of knees and elbows, like vultures. The sun had not gone yet, but the shadows were long and there was a chill in the air.
Her husband’s horse, that silly, nervous, prancing horse, trotted behind. Pandora she was called. Was ever beast so aptly named?
You fool, she thought. It was a stupid horse to buy. I said nothing to you. God knows I should have. Why did I bite my tongue? I let you spend thirty pounds on a horse, a horse. And now you have gone and killed yourself.
I will go home, she thought. There’s nothing for me to stay for. God save me. Do not think these things .
She rubbed her hands together. They were dry and horny. She thought: I’m an essayist. I’m an intellectual. I should not have hands like these.
Dear Lord Jesus, do not let him be dead. He has broken his arm, he has fractured a collar-bone. When she thought of broken bones she was not angry with him. She loved him. She would nurse him.
But now the men and their wagon were at the gate of the home paddock and turtle-necked Chas Ahearn was fiddling at the gate and she could see («Hurry, Lucinda, clear them away. Kettle, kettle, put the kettle on ») that there was someone in the cart wrapped in a yellow and black checkered blanket. She saw Ahearn look her way. The sun had gone. It was very cold. She shivered. She thought, I have wasted eleven years in New South Wales to be rewarded by this moment. The silly man has widowed me. But when she saw Ahearn’s face as it turned to her, pouchy-eyed and turtle-slow, grief came on her. It was like a punch in the stomach. It caught her hard and winded her.

Peter CAREY, Oscar and Lucinda, 1996.

This exercise is a and will be due on Thursday, July 28th. 2022
I'm sure you'll give me your best! I give you THE FORCE, as ever!

A la fin, vous devez bien lire "THE sun had gone..." for the typo! Max!


Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de magie8, postée le 15-07-2022 à 03:59:30 (S | E)
Translate into French: hEllo bon à corriger Merci

Oh, you’re a witch, she thought, a wicked, loveless witch. God save you. Elizabeth Leplatrier told herself. God save your wretched soul.
She bit the inside of her cheek, bit it good and hard, so that she tasted blood inside her mouth.
«Clear the table,» she told Lucinda who was still perched on her cushioned chair at the kitchen table.
He is dead, Elizabeth thought. She took off her pinafore and folded it neatly as she watched the wagon come down the track, waited for it to slip and lurch at the bog-hole. It was Savage-the-grocer’s cart and there were men, six of them, all clinging to it, all black angles of knees and elbows, like vultures. The sun had not gone yet, but the shadows were long and there was a chill in the air.
Her husband’s horse, that silly, nervous, prancing horse, trotted behind. Pandora she was called. Was ever beast so aptly named?
You fool, she thought. It was a stupid horse to buy. I said nothing to you. God knows I should have. Why did I bite my tongue ? I let you spend thirty pounds on a horse, a horse. And now you have gone and killed yourself.
I will go home, she thought. There’s nothing for me to stay for. God save me. Do not think these things .
She rubbed her hands together. They were dry and horny. She thought: I’m an essayist. I’m an intellectual. I should not have hands like these.
Dear Lord Jesus, do not let him be dead. He has broken his arm, he has fractured a collar-bone. When she thought of broken bones she was not angry with him. She loved him. She would nurse him.
But now the men and their wagon were at the gate of the home paddock and turtle-necked Chas Ahearn was fiddling at the gate and she could see («Hurry, Lucinda, clear them away. Kettle, kettle, put the kettle on ») that there was someone in the cart wrapped in a yellow and black checkered blanket. She saw Ahearn look her way. He sun had gone. It was very cold. She shivered. She thought, I have wasted eleven years in New South Wales to be rewarded by this moment. The silly man has widowed me. But when she saw Ahearn’s face as it turned to her, pouchy-eyed and turtle-slow, grief came on her. It was like a punch in the stomach. It caught her hard and winded her.

Peter CAREY, Oscar and Lucinda, 1996.

Oh, vous êtes une sorcière pensait-elle, une sorcière malfaisante et paumée, sans amour. Que Dieu vous sauve, se disait en elle - même Elisabeth Leplatrier. Que Dieu sauve votre âme misérable.
Elle se mordit l'intérieur de la joue, se mordit tant et si bien qu'elle sentit le goût du sang dans sa bouche.
"Débarrasse la table", dit-elle à Lucinda qui était encore juchée sur sa chaise rembourrée à la table de la cuisine.
Il est mort pensa Elisabeth. Elle enleva son tabler et le plia soigneusement comme elle regardait le chariot descendre le chemin, elle attendait qu'il glisse et fasse une embardée dans le trou de la tourbière. C'était la charrette de Savage - l' épicier et il y avait des hommes, six d'entre eux, tous accrochés à la charrette. Avec tous les angles noirs formés par leurs genoux et coudes, ils ressemblaient à des vautours.
Le soleil n'était pas encore couché, mais les ombres étaient longues et il y avait de la fraîcheur dans l'air.
Le cheval de son mari, ce cheval stupide, nerveux, caracolant fièrement, trottait derrière. On l'avait appelé Pandora. Une bête n'a- t- elle jamais été si bien nommée ?
Espèce d'idiot pensa - t - elle. C'était un cheval trop stupide pour l'acheter. Je ne vous ai rien dit. Dieu sait que j'aurais dû.
Pourquoi ai-je retenu ma langue ? Je vous ai laissé dépenser 30 livres pour un cheval. un cheval.
Et maintenant vous êtes parti et vous vous êtes tué.
Je vais rentrer au bercail, pensa-t-elle. Il n'y a rien qui ne me retienne ici. Dieu sauve moi. Ne pense pas à tout ça.
Elle se frottait les mains l'une contre l'autre. Elles étaient sèches et calleuses. Elle pensait, je suis une écrivaine, une intellectuelle. Je ne devrais pas avoir des mains comme ça.
Cher Seigneur Jésus, ne le laisse pas mourir. Il s'était cassé le bras et fracturé la clavicule. Quand elle pensait aux os cassés elle n'était pas en colère contre lui. Elle l'aimait. Elle voulait le soigner.
Mais maintenant les hommes et leur chariot étaient au portail de la maison et Chas Ahearn au cou de tortue tripotait la porte et elle pouvait voir (" Vite Lucinda fais les partir. Bouilloire, bouilloire, mets-la en route la bouilloire") qu'il y avait quelqu'un dans la charrette, quelqu'un enveloppé dans une couverture à carreaux jaunes et noirs. Elle vit Ahearn regarder dans sa direction. le soleil était parti. Il faisait très froid. Elle frissonna. "J'ai gâché onze ans de ma vie en Nouvelle Galles du Sud pour être récompensée de cette façon, vivre un tel moment. Cet homme stupide a fait de moi, une veuve.
Mais quand elle vit le visage d' Ahearn se tourner vers elle, avec ses poches sous les yeux et sa lenteur de tortue, le chagrin l'envahit. Ce fut comme un coup de poing dans l'estomac. Il l'attaqua de plein fouet et lui coupa le souffle.




Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de vaiana, postée le 16-07-2022 à 02:04:30 (S | E)
Hello everyone! Thanks for that new assignment

Below, my attempt.

STATE: READY TO BE CORRECTED

« Oh ! Tu es une sorcière », pensa-t-elle, « une sorcière méchante et sans cœur ». « Que Dieu te bénisse », se dit Elizabeth Leplatrier à elle-même. « Que Dieu sauve ta piteuse âme ! » .
Elle morda bien fort l'intérieur de sa joue jusqu'à ce qu'un goût de sang lui parvienne dans la bouche .
« Débarrasse la table » , dit-elle à Lucinda, qui était toujours, du haut de son fauteuil rembourré, perchée à la table de la cuisine.
« Il est mort », pensa Elizabeth. Elle retira son tablier et le plia soigneusement tout en regardant le chariot descendre l'allée, attendant qu'il dérape et vacille dans les flaques du chemin de nature marécageuse. C'était la charrette de l'épicier Savage et il y avait des hommes, six, qui s'y cramponnaient, leurs genoux et coudes noirs de saleté, comme des vautours. Le soleil ne s'était pas encore couché, mais les ombres étaient élancées et il y avait comme un froid dans l'air.
La jument de son mari, - cette abrutie, nerveuse et cabrée de jument - trottait derrière . Elle s'appelait Pandore. Une bête avait-elle déjà été nommée si pertinemment ?
« Espèce d'imbécile », pensa-t-elle. « C'était une idée stupide d'acheter ce cheval. Je ne t'ai rien dit. Dieu sait combien j'aurais dû. Pourquoi me suis-je mordu la langue ? Je t'ai laissé gaspiller trente livres pour un cheval... Un cheval ! Et maintenant, t'es parti et t'es foutu en l'air. »
« Je vais rentrer », se dit-elle. « Il n'y a plus rien qui me retient. Que Dieu me sauve. Ne pense pas à ces choses. »
Elle frotta ses mains l'une contre l'autre. Elles étaient sèches et chaudes. Elle pensa : « Je suis une essayiste. Je suis une intellectuelle. Je ne devrais pas avoir de telles mains. ».
« Seigneur Jésus, ne le laisse pas être mort. Il s'est cassé le bras, il a une clavicule fracturée ». Lorsqu'elle pensait aux os cassés, elle n'était pas énervée contre lui. Elle l'aimait. Elle voulait s'en occuper.
Mais, à présent, les hommes et leur chariot étaient au portail de l'enclos de la maison : Chas Ahearn, l'homme au cou de tortue, le tripotait et elle pouvait voir (« Dépêche-toi, Lucinda, débarrasse-t'en. Bouilloire, bouilloire, fais chauffer l'eau ») qu'il y avait, dans la charrette, une personne enveloppée dans une couverture à damier jaune et noir. Elle vit Ahearn regarder dans sa direction. Le soleil s'était couché. Il faisait très froid. Elle frissonnait. « J'ai perdu onze ans en Nouvelle Galles du Sud pour être ainsi récompensée », pensa-t-elle, « cet abruti d'homme m'a aveuvée ». Mais lorsqu'elle vit le visage d'Ahearn tourné vers elle, les yeux pochés et aussi vif qu'une tortue, le chagrin l'emplit. Ce fut comme un coup dans l'estomac. Cela la frappa de plein fouet jusqu'à lui couper le souffle.

Peter CAREY, Oscar and Lucinda, 1996.

Very hard exercise for me, I spent a lot of time doing it and had to use the dictionary several times!! Good luck to the other workers!



Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de melena53, postée le 19-07-2022 à 12:17:56 (S | E)
Hello here4,
Thank you for this new exercise.

Oh, tu es une sorcière, pensa-t-elle, une méchante sorcière sans amour. Que Dieu te garde. Se dit Elizabeth Leplatrier. Que Dieu protège ton âme misérable.
Elle se mordit l'intérieur de la joue, la mordit bien et fort, si bien qu'elle sentit le goût du sang dans sa bouche.
« Débarrasse la table », dit-elle à Lucinda qui était toujours perchée sur sa chaise rembourrée à la table de la cuisine.
Il est mort, pensa Elizabeth. Elle enleva son tablier et le plia soigneusement en regardant le chariot descendre la voie, s'attendant qu'il glisse et vacille vers le trou de la tourbière. C'était la charrette de Sauvage-l'épicier et il y avait des hommes, six, tous accrochés à elle, tous les angles des genoux et des coudes noirs, ressemblant à des vautours.
Le soleil n'était pas encore parti, mais les ombres étaient longues et il y avait un frisson dans l'air.
Le cheval de son mari, ce cheval stupide, nerveux et cabré, trottait derrière. Pandora, elle s'appelait. Jamais bête n'a-t-elle été aussi bien nommée ?
Imbécile, pensa-t-elle. C'était un cheval stupide à acheter. Je ne t'ai rien dit. Dieu sait que j'aurais dû. Pourquoi ai-je mordu ma langue ? Je t'ai laissé dépenser trente livres pour un cheval, un cheval ! Et maintenant tu es parti et tu t'es tué.
Je vais rentrer chez moi, pensa-t-elle. Je n'ai aucune raison de rester. Dieu sauve-moi. Ne pas penser à ces choses.
Elle se frotta les mains. Elles étaient sèches et cornées. Elle pensa : je suis (essayiste) écrivaine. Je suis une intellectuelle. Je ne devrais pas avoir des mains comme celles-ci.
Cher Seigneur Jésus, ne le laisse pas mourir. Il s'est cassé le bras, il s'est fracturé la clavicule. Quand elle pensait aux os brisés, elle n'était pas en colère contre lui. Elle l'aimait. Elle allait le soigner.
Mais maintenant,les hommes et leur chariot étaient à la porte de l'enclos de la maison et Chas Ahearn au col roulé tripotait à la porte et elle pouvait voir (« Dépêche-toi, Lucinda, débarrasse. Bouilloire, bouilloire, met la bouilloire en marche ») qu'il y avait quelqu'un dans le chariot enveloppé dans une couverture à carreaux jaunes et noirs. Elle vit Ahearn regarder dans sa direction. Le soleil était parti. Il faisait très froid. Elle a frissonné.
Elle pensa, j'ai perdu onze ans en Nouvelle-Galles du Sud pour être récompensée par ce moment. L'idiot m'a rendue veuve. Mais quand elle vit le visage d'Ahearn se tourner vers elle, les yeux gonflés et lent comme une tortue, le chagrin l'a envahie. C'était comme un coup de poing dans le ventre. Ça l'a frappé durement et lui a coupé le souffle.



Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de icare29, postée le 22-07-2022 à 10:32:09 (S | E)
Hello dear Here4u ..and all hardworkers ...here is my work.... READY

Oh, tu es une sorcière, pensa-t-elle, une sorcière méchante et dépourvue d'amour. Que Dieu te bénisse, Elizabeth Leplatrier se disait en elle-même. Que Dieu sauve ton âme misérable.
Elle mordit l'intérieur de sa joue, si bien et si fort qu'elle sentit le goût du sang se répandre dans sa bouche.
«Nettoie la table», dit-elle à Lucinda toujours perchée sur les coussins de sa chaise , à la table de la cuisine.
Il est mort, pensa Elizabeth. Elle ôta son tablier et le plia soigneusement en regardant le charrette descendre le chemin ; elle s'attendait à ce que celle-ci glisse et bascule dans un trou de la tourbière. C'était la charrette de Sauvage-l'épicier ; il y avait aussi des hommes , six d'entre -eux accrochés à elle ,avec leurs genoux et leurs coudes noirs , comme des vautours. Le soleil était bas, les ombres s'allongeaient de plus en plus , un air glacial se répandait ....
Le cheval de son mari, ce cheval stupide, nerveux , caracolant, trottait derrière. On l' appelait Pandora. Une bête n'avait-t-il jamais été aussi bien nommée ?
Espèce d'idiot, pensa-t-elle. ce cheval était bien trop stupide pour être acheté -. Je ne t'avais rien dit mais Dieu savait que j'aurais dû . Pourquoi avais-je retenu ma langue ? Je t'avais laissé dépenser trente livres pour ce cheval, un cheval. Et maintenant tu es parti et tu t'es tué...
Je vais rentrer chez moi, pensa-t-elle. Rien ne m'oblige à rester. Que Dieu me sauve . Ne pense plus à ces choses.
Elle se frotta les mains. Elles étaient sèches et calleuses. Elle pensa : je suis une écrivaine, une intellectuelle. Je ne devrais pas avoir de telles mains .
Cher Seigneur Jésus, ne le laisse pas mourir. Il s'est cassé le bras, il s'est fracturé la clavicule. Quand elle pensait aux os brisés, elle n'était pas en colère contre lui. Elle l'aimait. Elle prendrait soin de lui.
Mais maintenant les hommes et la charrette étaient arrivés au portail de l'enclos de la maison et Chas Ahearn, au cou de tortue, taponnait à la porte ; elle pouvait voir (" Vite, Lucinda vite, débarrasse tout. Bouilloire, bouilloire, mets la bouilloire en route") qu'une personne était dans la charrette, enveloppée dans une couverture à carreaux jaunes et noirs. Elle vit Ahearn regarder vers elle. le soleil avait disparu . Il faisait très froid. Elle frissonna. "J'ai gâché onze ans en Nouvelle Galles du Sud pour être récompensée par ce moment.Cet homme stupide m'a rendue veuve ".
Mais quand elle vit le visage d' Ahearn se tourner vers elle, avec des poches sous les yeux et sa lenteur de tortue, le chagrin l'envahit. Ce fut comme un coup de poing dans l'estomac. Elle fut saisie si âprement qu'elle en perdit le souffle .....

Thanks for your correction


Oh, you're a witch, she thought, a wicked, loveless witch. God save you. Elizabeth Leplatrier told herself. God save your wretched soul.
She bit the inside of her cheek, bit it good and hard, so that she tasted blood inside her mouth.
«Clear the table,» she told Lucinda who was still perched on her cushioned chair at the kitchen table.
He is dead, Elizabeth thought. She took off her pinafore and folded it neatly as she watched the wagon come down the track, waited for it to slip and lurch at the bog-hole. It was Savage-the-grocer's cart and there were men, six of them, all clinging to it, all black angles of knees and elbows, like vultures. The sun had not gone yet, but the shadows were long and there was a chill in the air.
Her husband's horse, that silly, nervous, prancing horse, trotted behind. Pandora she was called. Was ever beast so aptly named?
You fool, she thought. It was a stupid horse to buy. I said nothing to you. God knows I should have. Why did I bite my tongue? I let you spend thirty pounds on a horse, a horse. And now you have gone and killed yourself.
I will go home, she thought. There's nothing for me to stay for. God save me. Do not think these things .
She rubbed her hands together. They were dry and horny. She thought: I'm an essayist. I'm an intellectual. I should not have hands like these.
Dear Lord Jesus, do not let him be dead. He has broken his arm, he has fractured a collar-bone. When she thought of broken bones she was not angry with him. She loved him. She would nurse him.
But now the men and their wagon were at the gate of the home paddock and turtle-necked Chas Ahearn was fiddling at the gate and she could see («Hurry, Lucinda, clear them away. Kettle, kettle, put the kettle on ») that there was someone in the cart wrapped in a yellow and black checkered blanket. She saw Ahearn look her way. He sun had gone. It was very cold. She shivered. She thought, I have wasted eleven years in New South Wales to be rewarded by this moment. The silly man has widowed me. But when she saw Ahearn's face as it turned to her, pouchy-eyed and turtle-slow, grief came on her. It was like a punch in the stomach. It caught her hard and winded her.

Peter CAREY, Oscar and Lucinda, 1996.



Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de maxwell, postée le 23-07-2022 à 18:10:50 (S | E)
READY TO BE CORRECTED

Hello Here4U
Phew! It seemed endless I hope you don't expect us to find it a piece of cake I'm not even sure I've understood everything... It needs more context... (That's why you gave us so much to translate, I guess...)
Thanks anyway

Translate into French:

Oh, you’re a witch, she thought, a wicked, loveless witch. God save you. Elizabeth Leplatrier told herself. God save your wretched soul.
She bit the inside of her cheek, bit it good and hard, so that she tasted blood inside her mouth.
«Clear the table,» she told Lucinda who was still perched on her cushioned chair at the kitchen table.
He is dead, Elizabeth thought. She took off her pinafore and folded it neatly as she watched the wagon come down the track, waited for it to slip and lurch at the bog-hole. It was Savage-the-grocer’s cart and there were men, six of them, all clinging to it, all black angles of knees and elbows, like vultures. The sun had not gone yet, but the shadows were long and there was a chill in the air.
Her husband’s horse, that silly, nervous, prancing horse, trotted behind. Pandora she was called. Was ever beast so aptly named?
You fool, she thought. It was a stupid horse to buy. I said nothing to you. God knows I should have. Why did I bite my tongue? I let you spend thirty pounds on a horse, a horse. And now you have gone and killed yourself.
I will go home, she thought. There’s nothing for me to stay for. God save me. Do not think these things.
She rubbed her hands together. They were dry and horny. She thought: I’m an essayist. I’m an intellectual. I should not have hands like these.
Dear Lord Jesus, do not let him be dead. He has broken his arm, he has fractured a collar-bone. When she thought of broken bones she was not angry with him. She loved him. She would nurse him.
But now the men and their wagon were at the gate of the home paddock and turtle-necked Chas Ahearn was fiddling at the gate and she could see («Hurry, Lucinda, clear them away. Kettle, kettle, put the kettle on ») that there was someone in the cart wrapped in a yellow and black checkered blanket. She saw Ahearn look her way.

The sun had gone. It was very cold. She shivered. She thought, I have wasted eleven years in New South Wales to be rewarded by this moment. The silly man has widowed me. But when she saw Ahearn’s face as it turned to her, pouchy-eyed and turtle-slow, grief came on her. It was like a punch in the stomach. It caught her hard and winded her.

Peter CAREY, Oscar and Lucinda, 1996.


Oh, tu es une sorcière, pensa-t-elle, une méchante sorcière sans amour. Que Dieu te garde. se disait Elizabeth Leplatrier. Que Dieu sauve ton âme misérable.
Elle se mordit l'intérieur de sa joue, se mordit sans retenue, si bien qu'elle sentit du sang couler à l'intérieur de la bouche.
"Débarrasse la table" dit-elle à Lucinda qui était toujours assise à la table de cuisine sur sa chaise capitonnée.
Il est mort, pensa Elizabeth. Elle retira son tablier et le plia soigneusement en regardant le chariot descendre la piste, attendit que le chariot glisse et fasse une embardée dans la tourbière. C'était le chariot de Savage l'épicier et il y avait des hommes, au nombre de six, qui s'y cramponnaient tous, tous les angles noirs des genoux et des coudes, comme des vautours. Le soleil ne s'était pas encore couché mais les ombres portées étaient longues et l'air était frais.
Le cheval de son mari, cet idiot de cheval nerveux caracolant, trottait derrière. On l'appelait Pandora. Une bête n'avait-elle jamais aussi bien porté son nom?
Imbécile, pensa-t-elle. C'était stupide d'acheter ce cheval. Je ne t'ai rien dit. Dieu sait que j'aurais dû. Pourquoi m'ai-je mordu la langue ? Je t'ai laissé dépenser trente livres pour un cheval, un cheval ! Et maintenant, tu es parti et tu t'es tué.
J'irai à la maison, pensa-t-elle. Il n'y a rien qui me retienne. Que Dieu me garde. Ne pense pas ces choses.
Elle se frotta les mains. Elles étaient sèches et calleuses. Elle pensa : je suis essayiste. Je suis une intellectuelle. Je ne devrais pas avoir des mains comme celles-là.
Cher Seigneur Jésus, faites qu'il ne soit pas mort. Il s'est cassé le bras, il s'est fracturé la clavicule. Quand elle pensait aux os cassés, elle n'était pas en colère contre lui. Elle l'aimait. Elle l'aurait soigné.
Mais maintenant, les hommes et leur chariot étaient au portail de l'enclos de la maison et Chas Ahearn vêtu d'un col roulé, tripotait le portail et elle vit ("Dépêche-toi, Lucinda, fais-les disparaître. La bouilloire, la bouilloire, met la bouilloire à chauffer") qu'il y avait quelqu'un dans le chariot enveloppé dans une couverture à carreaux jaune et noire. Elle vit Ahearn regarder dans sa direction.
Le soleil s'était couché. Il faisait très froid. Elle tremblait. Elle pensa : j'ai gâché onze ans dans la Nouvelle-Galles du Sud pour être gratifiée de ce moment. L'homme stupide m'a rendue veuve. Mais quand elle vit le visage d'Ahearn se tourner vers elle, des poches sous les yeux et avançant à la vitesse d'une tortue, la tristesse s'abattit sur elle. Ce fut comme un coup de poing dans l'estomac. Cela la prit de plein fouet et lui coupa le souffle.



Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de amalia80, postée le 23-07-2022 à 19:19:15 (S | E)
Hello !
Oh, you're a witch, she thought, a wicked, loveless witch. God save you. Elizabeth Leplatrier told herself. God save your wretched soul.
She bit the inside of her cheek, bit it good and hard, so that she tasted blood inside her mouth.
«Clear the table,» she told Lucinda who was still perched on her cushioned chair at the kitchen table.
He is dead, Elizabeth thought. She took off her pinafore and folded it neatly as she watched the wagon come down the track, waited for it to slip and lurch at the bog-hole. It was Savage-the-grocer's cart and there were men, six of them, all clinging to it, all black angles of knees and elbows, like vultures. The sun had not gone yet, but the shadows were long and there was a chill in the air.
Her husband's horse, that silly, nervous, prancing horse, trotted behind. Pandora she was called. Was ever beast so aptly named?
You fool, she thought. It was a stupid horse to buy. I said nothing to you. God knows I should have. Why did I bite my tongue? I let you spend thirty pounds on a horse, a horse. And now you have gone and killed yourself.
I will go home, she thought. There's nothing for me to stay for. God save me. Do not think these things .
She rubbed her hands together. They were dry and horny. She thought: I'm an essayist. I'm an intellectual. I should not have hands like these.
Dear Lord Jesus, do not let him be dead. He has broken his arm, he has fractured a collar-bone. When she thought of broken bones she was not angry with him. She loved him. She would nurse him.
But now the men and their wagon were at the gate of the home paddock and turtle-necked Chas Ahearn was fiddling at the gate and she could see («Hurry, Lucinda, clear them away. Kettle, kettle, put the kettle on ») that there was someone in the cart wrapped in a yellow and black checkered blanket. She saw Ahearn look her way. He sun had gone. It was very cold. She shivered. She thought, I have wasted eleven years in New South Wales to be rewarded by this moment. The silly man has widowed me. But when she saw Ahearn's face as it turned to her, pouchy-eyed and turtle-slow, grief came on her. It was like a punch in the stomach. It caught her hard and winded her.

Peter CAREY, Oscar and Lucinda, 1996.


Here's my translation,but it was very, very difficult
!
Oh! Tu es une sorcière, pensait-elle, une sorcière méchante et sans coeur. Que Dieu te sauve; se disait Elizabeth Leplatrier. Que Dieu sauve ton âme misérable .Elle se mordit l'intérieur de la joue, la mordit tellement fort qu'elle sentît le goût du sang dans sa bouche.
"Débarrasse la table" dit elle à Lucinda qui était toujours juchée sur sa chaise rembourrée à la table de cuisine.
Il est mort, pensa Elizabeth. Elle enleva son tablier et le plia soigneusement en regardant la charrette descendre le chemin, s'attendant à ce qu'elle glisse et fasse une embardée dans le trou de la tourbière. C'était la charrette de Savage-l'épicier et il y avait des hommes, six, tous accrochés à elle, semblables à des vautours, avec les angles noirs de leurs genoux et de leurs coudes. Le soleil n'était pas encore couché, mais les ombres étaient longues et l'air était frais.
Le cheval de son mari, ce cheval stupide, nerveux, prétentieux trottait derrière. On l'appelait Pandora. Une bête avait -elle jamais été aussi bien nommée?
Espèce d'idiot pensa-t-elle. C'était stupide stupide d' acheter ce cheval. Je ne t'ai rien dit. Dieu sait que j'aurais dû. Pourquoi me suis -je mordu la langue? Je t'ai laissé dépenser trente livres pour un cheval, un cheval! Et maintenant tu es parti et tu t'es tué.
Je vais rentrer chez moi pensa-t-elle. Rien ne me retient ici. Que Dieu me sauve. Que je ne pense plus à ces choses!
Elle se frotta les mains . Elles étaient sèches et calleuses. Elle pensa: je suis une écrivaine ,je suis une intellectuelle, je ne devrais pas avoir des mains comme celles ci.
Seigneur Jésus, ne le laissez pas mourir. "Il s'est cassé le bras, il s'est fracturé la clavicule ."Quand elle pensait aux os cassés elle n'était pas en colère contre lui. Elle l'aimait. Elle prendrait soin de lui.
Mais maintenant les hommes et la charrette étaient à la porte de l'enclos de la maison et Chas Ahearn,au cou de tortue, tripotait la porte et elle pouvait voir '"Vite, Lucida , fais les disparaître. La bouilloire, la bouilloire, mets la bouilloire en marche )qu'il y avait quelqu'un dans la charrette, enveloppé dans une couverture à carreaux jaunes et noirs. Elle vit Ahearn regarder dans sa direction. Le soleil était parti. Il faisait très froid. Elle frissonna. Elle pensa, j'ai perdu onze ans en Nouvelle Galles du Sud pour être récompensée par ce moment. Cet homme stupide m'a rendue veuve. Mais quand elle vit le visage d'Ahearn tourné vers elle, avec ses yeux gonflés et sa lenteur de tortue, le chagrin monta en elle. Ce fut comme un coup de poing à l'estomac. Cela la frappa de plein fouet et la renversa.
Peter Carrey .Oscar et Lucinda

Thanks for the correction.



Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de mad14, postée le 25-07-2022 à 13:02:55 (S | E)
Bonjour Here4U - Here my translation.
Oh tu es une sorcière pensa t-elle, une malicieuse, une sorcière dénuée d'amour.
Que Dieu te garde se dit en elle-même Elisabeth Leplatrier. Que Dieu sauve ton âme misérable.
Elle se mordillait l'intérieur de la joue, c'était bon et douloureux, ainsi elle goûtait le sang à l'intérieur de sa bouche.
"Débarrassez la table" dit elle à Lucinda qui était encore à la table de la cuisine perchée sur sa chaise revêtue d'un coussin.
Il est mort, pensa Elisabeth. Elle ôta son tablier et le plia soigneusement comme elle regardait la charrette descendre la piste, s'attendait qu'elle glisse et fasse une embardée dans la tourbière.
C'était la charrette de l'épicier Savage avec des hommes, six d'entre eux se cramponnaient à la charrette, tous avec les genoux et les coudes noirs en saillies tels des vautours.
Le soleil n'était pas encore couché, mais les ombres étaient longues et i y avait un petit fond d'air fais.
Le cheval de son mari, ce stupide, nerveux fier comme un paon, trottait derrière. Il s'appelait Pandora. N'était-ce pas stupide de l'avoir si bien nommé?
Tu es dupe, pensa t'elle. C'était stupide d'acheter ce cheval.
Je ne t'ai rien dit. Dieu sait que j'aurai dû.
Pourquoi me suis-je mordue? Je vous ai laissé dépensé 30 livres pour un cheval, euh un cheval.
Et maintenant vous êtes allé vous faire tuer.
Je rentrerai chez moi, pensa t-elle. Il n'y a plus rien pour moi à rester ici. Que Dieu me sauve. Ne pense plus à ces choses.
Elle se frotta les mains, Elles étaient sèches et rugueuses. Elle pensa: Je suis une essayiste. Je suis une intellectuelle. Je ne devrais pas avoir des mains comme ça.
Doux Jésus, ne le laissez pas mourir. Il s'est cassé le bras, il s'est fracturé une clavicule.
Quand elle pensait à ses fractures, elle n'était pas en colère contre lui. Elle l'aimait. Elle le soignerait.
Mais maintenant les hommes et leur charrette étaient à la barrière de l'enclos et Chas Ahearn en maillot de corps tripotait la barrière, elle pouvait voir (Dépêche toi Lucinda, disperse les; la bouilloire,la bouilloire, mets la bouilloire à chauffer) qu'il y avait quelqu'un dans le chariot enveloppé dans une couverture à carreaux jaune et noir. Elle vit Ahearn regardait dans sa direction. Le soleil était parti. Il faisait froid. Elle frissonna. Elle pensait, j'ai perdu 11 années dans la Nouvelle Galles du Sud pour être récompensée par ce moment. L'homme stupide m'a rendue veuve. Mais quand elle a vu le visage de Ahearn comme il se tournait vers elle, le yeux pochés et se déplaçait à la vitesse d'une tortue, le chagrin monta en elle? C'était comme un coup de poing à l'estomac. ça la frappa durement et lui coupa le souffle.



Réponse : Ex 231/ will this translation be easier... de here4u, postée le 28-07-2022 à 22:49:01 (S | E)
Hello dears,

Eh oui ... c'était long ! Oh là là ! C'était difficile ... Très difficile.: -s Notre personnage, que nous ne connaissions pas, voyait avec angoisse arriver un convoi étrange ! Elle réagissait à cette vision avec des sentiments contradictoires et une culpabilité dictée par son éducation et ses croyances religieuses ... ARGHHHHHHHHHHhhh!
L'auteur mêle un monologue intérieur, de la narration, du discours direct, du discours indirect libre, des impressions, des comparaisons, des émotions ... et il est normal que le lecteur soit décontenancé, voire perdu !
De plus, il est de notre devoir d'apprentis traducteurs de rester fidèles à l'auteur et de garder et rendre la complexité du style employé ... Ce moment terrible vécu par Elizabeth est empreint de confusion mentale et affective et nous nous devons de respecter et exprimer de notre mieux ce qu'elle a ressenti !


Translate into French:

Oh, you’re a witch, she thought, a wicked, loveless witch. God save you. Elizabeth Leplatrier told herself. God save your wretched soul.
She bit the inside of her cheek, bit it good and hard, so that she tasted blood inside her mouth.
«Clear the table,» she told Lucinda who was still perched on her cushioned chair at the kitchen table.
He is dead, Elizabeth thought. She took off her pinafore and folded it neatly as she watched the wagon come down the track, waited for it to slip and lurch at the bog-hole. It was Savage-the-grocer’s cart and there were men, six of them, all clinging to it, all black angles of knees and elbows, like vultures. The sun had not gone yet, but the shadows were long and there was a chill in the air.
Her husband’s horse, that silly, nervous, prancing horse, trotted behind. Pandora she was called. Was ever beast so aptly named?
You fool, she thought. It was a stupid horse to buy. I said nothing to you. God knows I should have. Why did I bite my tongue? I let you spend thirty pounds on a horse, a horse. And now you have gone and killed yourself.
I will go home, she thought. There’s nothing for me to stay for. God save me. Do not think these things.
She rubbed her hands together. They were dry and horny. She thought: I’m an essayist. I’m an intellectual. I should not have hands like these.
Dear Lord Jesus, do not let him be dead. He has broken his arm, he has fractured a collar-bone. When she thought of broken bones she was not angry with him. She loved him. She would nurse him.
But now the men and their wagon were at the gate of the home paddock and turtle-necked Chas Ahearn was fiddling at the gate and she could see («Hurry, Lucinda, clear them away. Kettle, kettle, put the kettle on») that there was someone in the cart wrapped in a yellow and black checkered blanket. She saw Ahearn look her way. The sun had gone. It was very cold. She shivered. She thought, I have wasted eleven years in New South Wales to be rewarded by this moment. The silly man has widowed me. But when she saw Ahearn’s face as it turned to her, pouchy-eyed and turtle-slow, grief came on her. It was like a punch in the stomach. It caught her hard and winded her.

Peter CAREY, Oscar and Lucinda, 1996.

Oh, tu es une sorcière, pensa-t-elle, une sorcière méchante et dépourvue d’amour ! Que Dieu te protège, se dit Elizabeth Leplatrier. Que Dieu sauve ton âme misérable ! Elle se mordit l’intérieur de la joue, se mordit vraiment fort, si bien qu’elle sentit un goût de sang dans sa bouche. (1)
« Débarrasse la table, » dit-elle à Lucinda qui était encore perchée sur sa chaise rembourrée à la table de la cuisine.
Il est mort, pensa Elizabeth. Elle enleva son tablier et le plia soigneusement tout en regardant le chariot descendre le chemin, attendant qu’il glisse et cahote sur les fondrières. C’était la charrette de l’épicier Savage, et il y avait des hommes, six, s’agrippant tous au chariot, genoux et coudes noirs et anguleux ressemblant à des vautours(2). Le soleil n’était pas encore couché, mais les ombres s’étalaient et l’air était glacé.
Le cheval de son mari, ce cheval stupide, nerveux, caracolant, trottait derrière. Il se nommait Pandore. Jamais une bête n’avait aussi bien porté son nom !
Quel idiot, pensa-t-elle ! C’était stupide d’acheter un tel cheval … Je ne t’ai rien dit. Dieu sait que j’aurais dû le faire ! Pourquoi me suis-je tenu la langue ? Je t’ai laissé dépenser 30 £ivres pour un cheval, un cheval ! Et maintenant, tu t’es tué à cause de lui …(1 bis)
Je vais rentrer chez moi (3), pensa-t-elle. Rien ne me retient ici. Que Dieu, me protège. Ne pense pas de telles choses !
Elle se frotta les mains l’une contre l’autre. Elles étaient sèches et calleuses. Elle pensa : je suis essayiste ! Je suis intellectuelle ! Je ne devrais pas avoir des mains comme cela !
Seigneur Jésus, fais qu’il ne soit pas mort ! Il a le bras cassé. Il s’est fracturé la clavicule. En pensant à des os cassés, elle n’était pas en colère contre lui …(4) Elle l’aimait ! Elle le soignerait !
Mais maintenant, les hommes et leur fourgon étaient à l’entrée de l’enclos de la propriété et Chas Ahearn, en col-roulé(5), tripotait le portail, et elle voyait qu’il y avait quelqu’un sur la charrette (« Dépêche-toi, Lucinda ! Débarrasse tout (5)! La bouilloire, la bouilloire ! Mets la bouilloire en marche ! ») enveloppé d’une couverture jaune et noire à carreaux. Elle vit Ahearn qui regardait vers elle. Le soleil était couché. Il faisait très froid. Elle frissonna. Elle pensa, j’ai gâché onze ans de ma vie en Nouvelle-Galles du Sud pour avoir ce moment en récompense ! Cet imbécile m’a transformée en veuve ! Mais lorsqu’elle vit Ahearn, le visage tourné vers elle, des poches sous les yeux, et lent comme une tortue (6), le chagrin la submergea. Elle reçut dans l’estomac, comme un coup de poing qui la toucha durement et lui coupa le souffle.



(1) Tout ce premier paragraphe est le monologue intérieur d’Elizabeth Leplatrier. Elle assiste à une scène difficile et angoissante. (1 bis-) Elizabeth regarde la scène et repense au moment où son mari avait acheté Pandora pour £ 30.
Ici, Elizabeth se mord l’intérieur de la joue. (au sens propre !) Un peu plus loin, lorsqu’elle voit revenir Pandore, la jument de son mari, un autre sens de « bite » (one’s tongue) est utilisé :
- se mordre la langue : en français : (Figuré) (Familier) S’arrêter au moment de dire ce qu’on ne doit pas, ou qu’on ne veut pas exprimer. (J’allais trop en dire : je me suis mordu la langue à temps.) L’expression correcte est plutôt « tenir sa langue » !
En anglais : bite your tongue/ bite your lip/ hold your tongue: refrain from saying : tenir sa langue/ bite your tongue/ hold your tongue/ loose-lipped: J’aurais dû/ mieux fait de me mordre la langue… étant ainsi incapable de parler … Vous avez souvent employé un sens pour l’autre !
(2) Avec les angles noirs formés par leurs genoux et coudes, ils ressemblaient à des vautours./ les angles des genoux et des coudes noirs, ressemblant à des vautours.
(3) "I will go home": rentrer en Europe, puisque son mari n’est plus et que c’était pour lui qu’elle était en Australie.
(4) Elizabeth ne peut accepter la mort de son mari ; le savoir mort est irrémédiable … Au contraire, une fracture, quelle qu’elle soit, serait réparable avec de la patience et de l’amour ! Elle invoque Dieu en lui demandant de ne pas laisser son mari mourir !
(5) Attention ! «Clear the table»: débarrasser le couvert. Ne pas confondre avec «clean the table» : nettoyer la table. Lorsque les hommes arrivent, Lucinda doit terminer de débarrasser le couvert ET mettre la bouilloire en marche pour faire du thé et bien les accueillir. De plus, ici, faire cela a une action curative, puisqu’elle empêche de trop penser !
(6) turtle-necked Chas Ahearn : Chas Ahearn was wearing a turtle neck (sweater) ! (c’est-à-dire « un col roulé » ! Lien internet
. Pauvre Chas auquel vous avez donné un cou de tortue ! Il était, à la fin de l’extrait, comparé à une tortue à cause de sa lenteur … « turtle-slow » : (as slow as a turtle) lent comme une tortue.
Pauvre Chas ! Pitié, ne lui donnez pas, en plus, un œil poché et encore moins « des yeux pochés » ! Lien internet


Voilà ! I did the best I COULD!
Ce n'est pas LA traduction, mais une traduction, tout comme celles que vous avez proposées (et dont je vous félicite ! )
Encore pour cet excellent travail et votre courage !







[POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


Cours gratuits > Forum > Exercices du forum

Partager : Facebook / Twitter / ... 


> CATEGORIES : Les tests les plus populaires | Les meilleurs | Grand jeu | Cinéma/Séries | Culture générale | Géographie | Histoire | Japonais | Latin | Littérature | Musique | Sciences et médecine | Provençal | Sports

> SOUS-CATEGORIES : Animaux et insectes, sauf équitation | Art culinaire-produits-nourriture-recettes-spécialités | Astronomie et espace | Auteurs d'oeuvres célèbres | Bandes dessinées, mangas, dessins animés | Baseball | Basket ball | Botanique,jardins,plantes | Buffy contre les vampires | Charmed | Chevaux et équitation | Chimie | Consoles et ordinateurs | Cours de breton | Cyclisme | Dates importantes | Emissions de télévision-présentateurs-journalistes-reality show | Etats-Unis/USA | Films de cinéma | Fleuves-mers-canaux-océans-côtes-îles-rivières-barrages | Football | France | Handball | Harry Potter | Histoire et vie courante | Inclassable | Instruments de musique | Jeux reposant sur des mots | Langue française | Latin | Les Simpson | Livres | Monuments et architecture | Musique-compositeurs-oeuvres-solfège-interprètes | Mythologie | Médecine | Naruto | Oeuvres-peintres-courants artistiques-couleurs | Paroles de chansons | Pays | Personnages célèbres | Physique | Pokemon | Poésie, poèmes | Proverbes et expressions | Royaume-Uni | Rugby | Sciences | Seigneur des anneaux | Sténo/Sténographie | Série Plus Belle La Vie | Séries | Tennis | Union européenne/Pays européens | Villes | Voitures, permis de conduire, code de la route | Questions 1 | Questions 2 | Questions 3

> INFORMATIONS : - En savoir plus, Aide, Contactez-nous [Conditions d'utilisation] [Conseils de sécurité] Reproductions et traductions interdites sur tout support (voir conditions) | Contenu des sites déposé chaque semaine chez un huissier de justice | Mentions légales / Vie privée / Cookies. [Modifier vos choix]
| Plan du site | Cours, quiz et exercices de culture générale 100% gratuits, hors abonnement internet auprès d'un fournisseur d'accès.